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 Hector de Lestrange ◆ PSP : Poète Sans Panache

Louise du Mirail
Louise du Mirail
rouge colombe
Pseudo : Typocampe
Célébrité : Jessica Clark
Crédits : Typocampe
Messages : 641

Âge : 24 ans.
Rang : Comtesse du Mirail.
Métier : Auteure de contes et de fables, elle tient un salon littéraire à Paris.
Situation matrimoniale : Veuve.

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Dim 20 Mai - 23:50

Hector de Lestrange

“La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.” ◆ W. S.
Prénoms : Hector Louis, deux prénoms nobles portant en eux la fierté et la gloire. ◆ Nom : Plus qu'un nom, un titre offert à son père en gage de la reconnaissance de feu Louis XIII, de Lestrange. ◆ Surnom : Une broutille dont il ne s'est jamais encombré. ◆ Date de naissance : 20 octobre de l'an de grâce 1642, à Paris. ◆ Âge : 31 ans. ◆ Orientation sexuelle : Refoulant ses véritables pulsions charnelles, il se contente d'assouvir quelques besoins naturels auprès de la gente féminine. ◆ Situation matrimoniale : Enchaîné à une femme par le lien sacré du mariage. ◆ Métier : L'oisiveté nobiliaire laisse libre court à sa plume de poète. ◆ Religion : Élevé dans la foi catholique et la crainte de Dieu. ◆ Groupe : Saturne. ◆ Célébrité : David Berry. ◆ Crédits : Typocampe.
Pardonnez-moi, je cherche à me rendre dans les jardins, le roi y organise ce soir une fête superbe mais avec tous ces déménagements, je suis totalement perdue quelque soit le lieu où je me trouve ! Pourriez-vous m'aider mon cher ? Ma très chère Madame de Maricourt, que tout homme refusant de vous prêter assistance soit aussitôt changé en sel. Permettez-moi l'honneur de vous conduire moi-même à cette fête mon amie. Toutefois, je crains que vous n'ayez hélas pas d'autre choix que de vous en accommoder, d'aucun raconte qu'une fois tous ces travaux achevés, sa Majesté souhaiterait faire de ce palais sa résidence principale. Au moins ne serons-nous alors plus ballotés sur les routes. Merci ! Je ne saurais vous exprimer toute ma reconnaissance. Mais, vous qui m'êtes d'une aide si précieuse, saurez-vous me dire où je puis trouver quelqu'un capable de m'aider dans une affaire délicate ? Gabriel de La Reynie s'est montré si zélé qu'il nous a assurément privé de certains services que ces diables pouvaient nous rendre. Ne soyez pas cruelle mon amie, Vous savez comme moi que monsieur le Lieutenant Général a exaucé le souhait de sa Majesté en nettoyant Paris de la présence de tous ces rustres qui, outre se rendre utiles dans le cadre de quelques services, rendaient la vie en ville dangereusement invivable. Mais pourquoi cette question ? Je refuse de vous croire capable de réclamer après ces ombres meurtrière, serait-ce donc pour consulter les astres ? Si jamais, il paraîtrait qu'une certaine Salomé Cabaillès se produise dans les salons, vous devriez lui rendre visite. D'ailleurs, en parlant de service, vous me semblez des plus agréables... Peut-être pourriez-vous m'en rendre un ? Je ne vous connaissez pas pour moi, ma chère, pareille inclination. Il vous faudra toutefois me pardonner mais je crains que ce ne soit possible ce soir, voyez madame mon épouse qui s'en vient.
Quand vous êtes le quatrième fils, vous n’avez rien. Ni terres, ni épée, ni croix. Ces héritages revenaient à mes frères aînés, alors, moi, j’ai pris la plume.

Je suis le sixième enfant et le quatrième fils de Philippe de Lestrange et de son épouse, Margaux d'Esternay. Je suis né à Paris, le 20 octobre de l'an de grâce 1642, il y a un peu moins de 32 ans. Élevé, tout comme mes frères, dans le domaine familial, non loin de Nantes où je reçu la meilleure éducation imaginable pour un homme de ce monde avant d'aller achever mes études dans un collège jésuite. C'est seulement à l'issu de cet apprentissage que j'ai fait mes premiers pas à la cour de France, fort de mes convictions, de ma naïveté et de mes mots.
J'ai toujours eu ce goût pour les mots, la poésie notamment. Toutefois, à la cour, si manier la langue est une qualité fort utile, manœuvrer la plume n'est pas une activité assez noble. Mon père d'abord, puis mon frère aîné, me le firent bien comprendre et pour s'assurer de ma soumission, ils me marièrent. Mon mariage, stérile, n'est pas heureux bien qu'il règne entre mon épouse et moi-même un entente cordiale, du moins quand elle ne se penche pas sur mon épaule pour vérifier que je n'écrive pas quelques vers.

Toutefois, malgré leur vigilance, je n'ai jamais posé la plume. J'ai seulement trouvé quelqu'un capable de la porter pour moi jusque dans les salons.


◆  ◆  ◆

Les premiers balbutiements d'une vie

Philippe de Lestrange était issu de la vieille noblesse, son nom était illustre et sa fidélité à Louis XIII ainsi qu’à Anne d’Autriche durant la Fronde lui assurait une position confortable à la cour mais également une grande richesse. Aussi, quand sa précieuse épouse lui avait commandé d’offrir à leur progéniture la meilleure éducation imaginable de leur temps, il n’avait pas compté à la dépense et avait offert à ses enfants les meilleurs professeurs , venus de Paris. Ses fils s’étaient ainsi vus enseigner maintes disciplines. Il leur fallait avoir le pas agile, le bras ferme, la langue affinée, l’oreille musicale et, par dessus tout, l’esprit vif. Maîtres d’armes, danseurs, philosophes, mathématiciens, théologiens, linguistes et philosophes se pressaient donc chaque jour à faire d’eux de parfaits courtisans afin qu’ils fassent la fierté de leur nom. Mais de tous, celui que préférait le plus jeune garçon de la fratrie était de loin Charles Maupas, fils du grammairien du même nom dont il avait pris la succession et fin pédagogue qui leur enseignait à tous les lettres. Cette discipline ennuyante passionnait le benjamin, bien plus que les armes ou la théologie notamment qui étaient ses ennemies premières.

Le jeune Hector était sans aucun doute celui des six enfants à porter le plus mal son prénom, plus à l’aise le nez dans un livre qu’une épée à la main bien qu’à force de persévérance, on parvint à faire de lui un épéiste correct. Lui aurait-on enseigné la broderie qu’on aurait achevé sa caricature. Et pourtant, on ne pouvait imaginer, au premier regard, plus garçon que lui : il était le plus grand des quatre frères et avait pour lui une santé de fer ainsi qu’une noble carrure. Mais non, ce qu’aimait cet enfant, ce n’était pas la chasse, les chevaux et les armes, c’était les mots. Et finalement, si n’être que le quatrième fils avait un avantage c’était bien qu’il en était libre. Il aurait fait un piètre maître de domaine – sa générosité les aurait tous perdus -, un bien mauvais soldat et un affreux religieux – il tenait la religion pour pire ennemie de son inspiration. Alors, Il s’était décidé à faire des pages blanches ses terres, de sa plume une épée et de ses livres favoris ses seuls Évangiles.

Charles Maupas n’était pas étranger à cette détermination de l’enfant qu’il avait pris tout particulièrement sous son aile. Un fait qui fini par être découvert et l’homme de lettre fut condamné aussitôt que cela ce su à quitter la demeure et la protection familiales dont il jouissait jusqu’alors. Il dû partir de nuit, sans un mot, sans un regard pour le jeune garçon qu’il ne reverrait probablement jamais, ruiné, mais sans regret, conscient qu’il avait semé dans cet esprit vorace une graine qui deviendrait un jour une merveilleuse fleur, délicate et pourtant prête à braver touts les intempéries. Cet enseignement fut alors assuré par un nouveau théologien, un homme strict, réfutant toute fantaisie de l’esprit en la condamnant au rang d’hérésie de l’âme. La littérature ecclésiastique qui lui fut dès lors imposée au détriment des grands penseurs de son temps, fit pourtant son effet. Hector se révéla un élève bien moins assidu.

Plus tard envoyé dans un collège jésuite à Paris pour finaliser son éducation, le jeune homme ne fut pas plus un élève modèle, libéré du poids l’autorité paternelle et religieuse pesant jusqu’alors sur ses épaules, ses professeurs le qualifièrent de grand rêveur inattentif jouant d’une verve insolente. Et cette description lui convenait bien. C’est dans ce cadre, propice aux rencontres entre jeunes hommes, qu’Hector fit la connaissance d’Antoine de Juilly, un jeune libertin prometteur, qui devint rapidement un ami et un soutien. Le petit garçon qu’il était au départ de son maître de pensée n’avait jamais totalement posé la plume mais il se révéla que ses doigts furent de plus en plus tâchés d’encre alors qu’entre les murs sinistrement grisonnants du collège il découvrait la poésie.

◆  ◆  ◆

L'âge des mots doux et des belles paroles

Tous l’avaient bien compris, il n’était plus possible de contenir le flot de mots qui s’écoulaient de la plume du jeune Hector de Lestrange à sa sortie du collège. Alors, en dernier recours, son père décida de le marier, après tout la femme ne fut-elle pas créée par Dieu pour contrôler l’homme ? L’heureuse élue était de noble naissance, d’une famille ancestralement stricte quand aux conventions et on espérait ainsi pouvoir briser la plume du jeune artiste. Lorsqu’elle s’avança dans l’allée, le jeune homme ne put qu’affirmer qu’elle était ravissante et digne de port. Mais elle n’éveilla en lui aucun désir, aucune passion, contrairement au frère de cette dernière qui la conduisait jusqu’à l’autel devant lequel ils furent mariés. Mais il n’en dit rien, il prononça les paroles rituelles apprises par cœur et se résigna. Espérant au fond de lui qu’au moins une épouse lui apporterait-elle tout le soutien dont il pouvait rêver. Peine perdue. Plus jamais il ne pourrait écrire sans sentir cette femme froide et sévère se pencher par-dessus son épaule pour lui rappeler que lorsque l’on occupait sa position dans la société, on ne perdait pas notre temps à cela. Effectivement, la cour offrait bien assez d’oisives activités. Désillusionné, Hector pourtant restait fidèle, cachant son manque d’attrait pour la gente féminine derrière une indéfectible loyauté, refusant de s’avouer son attirance physique pour les hommes.

Parallèlement à ce mariage malheureux au cœur duquel semblait régner une entente cordialement glaciale, l’époux continuait de côtoyer un de ces plus grands amis : Antoine de Juilly. Cette amitié, fort mal vue de son épouse qui n’avait heureusement pas son mot à dire sur le sujet, était sans aucun doute possible une véritable échappatoire pour Hector qui en présence de son ami pouvait jouer, boire et écrire tout son saoule. Raison unique pour laquelle il disparaissait, parfois des jours entiers dans l’hôtel particulier de ce véritable ami. C’est d’ailleurs Antoine qui, le premier, eu l’idée de payer un inconnu pour faire connaître les œuvres de son amis dans les salons. Commença alors pour les deux compères une longue quête qui les mena à faire la connaissance Faustin Baulieu.

Ils aperçurent le bougre au sein d’un spectacle de rue. Il avait pour lui un certain physique attrayant, une prestance et une parfaite éloquence, aussitôt, leur choix fut fait et se porta sur lui parmi les centaines d’autres candidats qu’ils avaient pu rencontrer en écumant Paris et sa province alentour. En vérité, ils se demandèrent même comment ils avaient pu ne pas penser à un acteur pour incarner ce rôle. L’homme était sans le sous, sans toit et peinait à trouver de quoi se nourrir, il fut donc facile à convaincre. En échange de son nom, de son implication et de son silence, il ne manquerait plus de rien et n’aurait plus à scander son texte au cœur d’une foule sourde et inculte. Hector écrit, couche ses mots sur le papier et Faustin les lit, les prononce d’une voix haute, claire et assurée, s’attirant, sous la protection officielle d’Antoine, la bonne oreille des puissants dans les salons, au grand plaisir du véritable auteur qui se cache parmi eux à leur insu, écoutant son oiseau lyre avec satisfaction.
Pseudo : Typocampe. ◆ Âge : Bientôt 24 ans. ◆ Trouvaille du forum : J'ai besoin d'y répondre ? ◆ Avis sur le forum : Il est pas caca beurk. ◆ Le mot de la fin : C'est encore moi ! Promis je vais tenter d'être sage. ◆ Rang souhaité : Enfant d'Apollon.
Anonymous
Invité
Invité
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Dim 20 Mai - 23:53
Ais-je réellement besoin de te souhaiter la (re)bienvenue Wink

T'es bien belle sous ce nouvel accoutrement, mon DC va vite revenir t'embêter :smile:

En tout cas, courage pour remplir ce qu'il te reste à faire, ce personnage va être génial - comme toujours ♥️
Louise du Mirail
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rouge colombe
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Âge : 24 ans.
Rang : Comtesse du Mirail.
Métier : Auteure de contes et de fables, elle tient un salon littéraire à Paris.
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Lun 21 Mai - 0:22
T'es trop choupette ! :chlo:

J'espère ne pas te décevoir :hide:
Anonymous
Invité
Invité
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Lun 21 Mai - 8:51
Oups, voilà une bien jolie présentation et un sacré beau gosse ! Je vais suivre tes prouesses avec attention, surtout que j'interprète également le rôle d'un poète sur un autre forum !

J'sais pas si on souhaite la bienvenue à la créatrice d'un forum, mais sache que le cœur y est ! cheers I love you
Anonymous
Invité
Invité
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Lun 21 Mai - 13:50
C'est vrai qu'il est beau gosse et il est un poète de surcroit qui semble doué...Je suis charmée! Bon retour parmi ce super forum, bel homme!Very Happy Very Happy J'ai déjà une petite idée de ce que je pourrais faire avec ce talent... Twisted Evil
Louise du Mirail
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rouge colombe
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Âge : 24 ans.
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Métier : Auteure de contes et de fables, elle tient un salon littéraire à Paris.
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Lun 21 Mai - 13:54
Merci les filles ! :chlo:

Et oui il est trop trop trop beau gosse mon poète xDD
Anonymous
Invité
Invité
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Lun 21 Mai - 21:08
Zut ! Je n'ai même pas eu le temps de passer sur ta très jolie  fiche avant que tu sois autovalidée ! :hihi:
Quel beau gosse ce poète ! Excellent choix d'avatar, j'ai adoré ce personnage d'Outlander ! Wink
Louise du Mirail
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rouge colombe
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Lun 21 Mai - 21:23
Zut, j'ai été démasquée pour l'autovalidation xDD

Et oui John Grey est d'une badassitude à tomber... xD
Anonymous
Invité
Invité
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Mer 23 Mai - 21:27
Mais c'est que t'es pas mal comme ça non plus dis moi :eyes:
Re bienvenue chez toi :angel:
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