Pour l'histoire de votre personnage, nous vous demandons un minimum de 400 mots. Bonne rédaction ! Paris, 15 avril 1670
à la destination de Françoise de Fleurville
Ma chère Françoise,
Je vous adresse cette missive pour vous informer ma prochaine fortune. En effet, Philippe du Plessis vient de me demander sa main. D'ici quelques mois, je serais l'épouse de cet homme.
Je suis si heureuse Françoise. Je ne pensais pas qu'un noble issus de la veille noblesse souhaite m'épouser, moi, la fille d'un ancien bourgeois.
Le rêve de mon père se concrétise Françoise. Grâce à mon mariage, nous allons aller au sommet. Suis-je amoureuse de Philippe ? Je dois vous avouer que je l'ignore.En revanche, je serais l'épouse idéale pour Philippe.
Que dire de plus ma chère Françoise ? J'ose espérer que vous viendrez pour mes prochaines noces ainsi que votre famille.
Vous m'avez tant aidé dans le couvent des Soeurs de la Charité. Souvenez-vous de ces moments passés là-vas ? Vous me consolez quand j'étais triste. Vous m'aidez pour les tâches ménagères. Vous avez toujours été là pour moi.
Et vous ma chère Françoise ? Comment allez-vous ? Votre époux se porte bien ? Les enfants ?
Je dois à présent vous laisser chère amie,
Que Dieu vous protège
Anne
Paris, 20 janvier 1671
à la destination de Françoise de Fleurville
Ma très chère Françoise,
Je vous remercie pour vos mots de votre précédente missive. C'était un réel plaisir de vous lire.
En revanche, je dois vous avouer que je ne suis pas encore de Philippe. Nous sommes mariés depuis peu et je ne porte pas la vie dans mes entrailles. J'ai peur de ne point donner de fils à mon époux. Si je n'ai pas de fils.Je serais perdue.
De même, maintenant que je suis mariée à Philippe.J'ai peur qu'il m'abandonne. Je ne désire pas qu'il s'approche des autres femmes. Que dois-je faire pour conserver son désir ? Avez-vous une solution ? Oh, Françoise, si je dois garder mon époux, je dois tomber enceinte.
Je dois porter la vie dans mon ventre où mon mariage se terminera. Je me suis mariée par ambition. Je l'avoue mais je souhaite conserver ce privilège. Le mariage avec du Plessis m'apporte une position confortable.
Oui, je le confesse mon amie, je suis une femme vénale. Mais, malgré ce péché, je ne suis pas une femme qui désire un autre homme que son époux. Je suis une femme pieuse, cultivée et généreuse avec les pauvres.
Et, mes défauts ? Je n'ai pas changé concernant mon entêtement, ma curiosité et ma rancune. Je souhaite me venger de ces femmes qui se sont moqués de moi car j'étais inférieure à elle. Souvenez-vous des piques de cette Sophie de Réan ? Elle se moquait de la position de mon père. Pour elle, j'étais qu'une inférieure. Il est vrai que les De Réan descendent d'une grande famille prestigieuse de la couronne de France mais mon Père a réussis à obtenir un titre grâce à son travail.
Pour mon Père, je suis prête à tout pour conserver l'amour et l'intérêt de mon époux. Je dois le rendre amoureux de moi. Je ne veux pas qu'il s'intéresse à d'autres femmes. Et s'il a une maîtresse et qu'il a un fils ? Je serais reléguée au second rang. Non, je ne veux pas.
Mais, Françoise ... Croyez-vous que je puisse être heureuse ? J'ai tout ce qu'il me faut ici dans le domaine du Plessis. Il me manque l'amour de mon époux. Je n'arrive jamais à le voir. Sauf quand nous dormons ensemble.
Qu'est-ce que je fais de mes journées ? Et bien, je gère la demeure quand il n'est pas là. Je me promène dans les jardine … Il m'arrive de faire l'équitation. Et, quand mon mari le désire, j'organise des réceptions en petite comité.
Je fais tout pour lui plaire mais je ne pense pas qu'il m'aime. Si j'ai un fils, il m'aimera.
Françoise, je m'excuse, je ne vous ai pas demandé de vos nouvelles. Comment allez-vous chère amie ? Parlez-moi de vos tracas. Ils seront en sécurité avec moi.
Que Dieu vous bénisse
Anne du Plessis
Paris, 15 décembre 1671
à la destination de Françoise de Fleurville
Ma chère amie,
La Vierge Marie m'a béni Françoise, je porte en moi, un enfant. Je suis si heureuse d'être enceinte. Il y a quelques mois de cela, je ne pensais pas tomber enceinte. Je vis un rêve Françoise ! De plus, Philippe semble s'intéresser à moi.
Est-ce par rapport à l'enfant à naître ? Je pense que oui. Mais, je n'oublie pas le mal qu'il m'a fait mal. J'ignore s'il continue de fréquenter les dames. Mais, j'ose espérer qu'avec notre enfant à naître qu'il me sois fidèle.
Françoise, aidez-moi.Je ne sais pas quoi faire pour garder mon époux. Je suis enceinte. Mais, je veux qu'il m'aime. Est-ce compliqué pour lui de m'aimer ? De m'apprécier pour ma juste valeur ?
Je ne sais plus quoi penser de tout cela. J'ai si peur Françoise.
Et, vous comment allez-vous ? Vos enfants ?
Que Dieu vous protège
Anne du Plessis
Paris, avril, 1672
à la destination de Françoise de Fleurville
Ma chère amie,
Je me suis rendue à Versailles avec mon époux. En revanche, je n'ai pas encore rencontré le roi ni les autres membres de la famille royale.
Mais sachez que je ferais mon possible pour m'intégrer à cette cour. Que dire sur Versailles ? C'est si beau ! Et, les jardins ? N'en parlons pas, c'est un régal pour les yeux. Il est fort dommage que vous ne soyez pas à mes côtés pour voir cela.J'aurais tellement aimé partager cela avec vous.
Malheureusement, vous n'êtes pas là. Peut-être que nous pourrions nous voir à Paris ? J'ai rencontré hier un mousquetaire du roi. Je vous raconterais plus une prochaine fois.
Philippe m'attend,
Que Dieu vous protège
Anne du Plessis