Rigide, Collectionneur d'objets originaux, Sens de l'honneur, A cheval sur l'étiquette, Bretteur émérite, Perspicace, Sourit très peu, Difficulté à montrer sa tendresse aux gens qui lui sont chers, Indifférence apparente, sa situation financière n'est pas au beau fixe malgré le caractère économe de son épouse.

Dans la famille de Jarjayes, appartenant à la noblesse d'épée depuis près de 8 siècles, servir le roi et sa famille est une vocation. Valérian est le fils unique d'un général des armées. Il a été précédé par trois soeurs et un frère morts au berceau. Dès son plus jeune âge, il s'est retrouvé avec une épée entre les mains. Entre les leçons d'escrime, d'histoire de France, d'étiquette, de locution, de catéchisme, il n'a bénéficié que de très peu de temps pour s'amuser. Son seul loisir était la collection d'objets atypiques qu'il pouvait trouver, passion qui s'est transformée plus tard, lorsqu'il ouvrit son propre cabinet de curiosités.

Satisfaire son père, figure intimidante et peu présente, était son principal but durant son enfance. Cependant, lorsqu'il atteint l'âge de 15 ans, il découvrit que celui-ci battait sa mère, raison pour laquelle elle avait donné naissance à des morts nés et enchaîné les fausses couches. Depuis, il est brouillé avec ce dernier et a réussi à manoeuvrer pour renvoyer sa mère dans sa famille afin qu'elle soit en sécurité.

Par ses compétences et son nom, Valérian n'eut aucun mal à trouver un poste d'officier au sein de la garde royale et se fit rapidement promouvoir au rang de colonel. Efficace et beau garçon, il s'est fait apprécier des hommes comme des femmes par son esprit dévoué et sa haute morale. Conscient de ses devoirs, il n'hésite pas à se rendre aux bals auxquels il est convié pour ménager ses alliés et établir de nouveaux contacts.

Après des années de silence, son père est mort, laissant à son fils un bien maigre héritage, rongé par sa passion dévorante pour les jeux et les femmes de petite vertu. Après avoir tout fait pour éponger les dettes faramineuses de son aîné, la situation financière de la famille ne s'est pas améliorée, surtout avec l'augmentation du coût de la vie à la cour. Aujourd'hui, l'homme est partagé entre son honneur et la perspective d'accélérer ses promotions grâce à des arrangements et des alliances de plus ou moins bon ton. Il est dévoré par l'angoisse que sa femme ou ses enfants soient un jour dans le besoin.