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 Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. (Feat. Elisabeth du Plessis)

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Mar 19 Déc - 16:35


Avec Elisabeth du Plessis


L’air était doux en cet après-midi ensoleillé et les quelques nuages en présence n’auraient su assombrir la bonne humeur de Charles. Celui-ci avait reçu l’invitation de Mme Henriette de Dreux, sa protectrice, qui le conviait à venir prendre le thé avec quelques autres personnes de la noblesse. Or, Charles appartenant surtout à une classe nettement inférieure, il se dit que ce serait là une très belle occasion de faire un peu de réseautage et, qui sait, peut-être de faire connaitre son travail d’artiste. Cela dit, il était impératif de faire bonne impression!

Ainsi s’était-il levé de bon matin ce jour-là afin d’entreprendre sa toilette -la plus nette qu’il ait faite de sa vie. Il prit un bain et s’assura que ses habits étaient propres et en bon état. Sa barbe fut rasée de près et Charles poussa même la coquetterie jusqu’à mettre quelques gouttes de ce vieux parfum que portait son père autrefois. C’était un arôme un peu capiteux au goût de du fils de notaire, qui était de nature davantage discrète, mais son père disait toujours que les femmes appréciaient cette « odeur typiquement masculine ». Pas que Charles eut jamais accordé une attention particulière aux opinions de son père, mais cette journée était importante et il devait plaire coûte que coûte. Sans trop en faire, toutefois. Le défi était de trouver la bonne mesure… Bien paraitre tout en affichant cet air désinvolte, cette chevelure un peu dépeignée qui lui donnaient cette aura authentique et débonnaire.

Après avoir passé beaucoup trop de temps à s’observer dans le miroir, Charles pris conscience du ridicule de sa démarche et tenta de se ressaisir :
« Visiblement, tu appréhende cet événement bien plus que tu ne veux te l’avouer, mon vieux! ».

Le début de l’après-midi fût long et Charles ne cessait de regarder l’horloge, ayant trop peur d’arriver en retard. Il partit donc une heure en avance sur sa fidèle monture. Bien sûr, Charles étant le genre de rêveur aimant déambuler longuement dans les rues, celui-ci aurait préféré se rendre à pieds chez Mme de Dreux mais il prenait cette invitation beaucoup trop au sérieux pour risquer d’arriver en retard. De plus, il ne voulait pas souiller ses bottes avec la boue des grands chemins.

Arrivé chez Henriette de Dreux, Charles réalisa qu’il était beaucoup trop à l’avance. On lui proposa d’explorer les jardins le temps que tous les convives soient arrivés. Séduit par cette idée, le notaire partit à la conquête des vivaces et des fougères que l’on retrouvait sur la vaste propriété de Mme de Dreux. Conquit par le charme de l’endroit et la délicatesse des arrangements floraux, Charles décida de s’asseoir sur un banc du jardin. Tout cela lui inspirait quelques vers qu’il nota sur un coin de papier, dans ce carnet qu’il conservait toujours quelque part sur lui.


"Majesté imposée je ne veux plus de ta paix
L'arrêt de pas grand chose en revanche
Pour diversions bénies de ta main gargantua
Pour tant de temps de tes indulgences
Qui me tiennent"


Perdu dans sa rêverie il n’avait même pas remarqué que les autres invités arrivaient et s’installaient.

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Mer 10 Jan - 15:23
Elsa du Plessis a écrit:



Avec Charles Duteil


Le début d’après-midi de cette belle journée ensoleillée me rendait toute joviale. En effet, le beau temps était au rendez-vous, il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid, et j’appréciais pouvoir déambuler dans les rues sans ressentir la fraicheur ou la chaleur. J’étais bien, mon corps se sentait bien et, surtout, je portais des vêtements que j’appréciais.

Aujourd’hui était un bon jour, d’autant plus que j’avais reçu l’invitation de mon amie Henriette de Dreux, pour venir prendre le thé en compagnie d’autres nobles. Cela faisait plusieurs mois que je ne l’avais pas vue, malgré qu’elle m’ait envoyé plusieurs invitations, j’avais toujours dû les décliner parce que je n’étais pas disponible. J’avais même eu peur qu’elle se vexe, pensant que je refusais volontairement de lui rendre visite.
Heureusement pour moi, elle avait compris que mes absences étaient dû à des imprévus ou des coïncidences néfastes.

Bien décidée à faire bonne impression auprès d’Henriette après tous ces mois sans la voir, je m’étais bien apprêtée et j’avais prévu de parler écriture avec elle.
Une fois arrivée sur place, je dis bonjour aux premières personnes présentes et cherche Henriette du regard. Après plusieurs minutes, me rendant compte qu’il y a trop de monde et que je ne la trouve pas, je décide de remettre nos retrouvailles à plus tard.

Me sentant un peu étouffée, je décidais d’aller faire un tour dans les jardins afin de me dégourdir les jambes et de prendre un peu l’air.
Attrapant les pans de ma robe, j’observais les fleurs qui m’entouraient et humais leur odeur enivrante. Doucement, je me mis à chantonner, heureuse et apaisée de me sentir libre et légère.
Ces journées-là étaient mes préférées : simples, légères, belles et inspirantes.

Je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un dans les jardins, sachant pertinemment que tous les nobles présents préféraient échanger sur les nouveaux potins de la Cour de Versailles. Quelle fut ma surprise lorsque j’entendais une voix, masculine qui plus est.

M’arrêtant net de chantonner, je me réfugiais derrière un buisson et penchais légèrement la tête pour apercevoir l’individu. Le jeune homme, qui me paraissait tout sauf noble, malgré ses efforts vestimentaires, était en train de noter sur un coin de papier des phrases.
Intriguée et de nature curieuse, je me demandais sur quoi pouvaient-elles porter.
Soudain, alors que je ne m’y attendais pas, il se met à parler.

"Majesté imposée je ne veux plus de ta paix
L'arrêt de pas grand chose en revanche
Pour diversions bénies de ta main gargantua
Pour tant de temps de tes indulgences
Qui me tiennent"


Un fin sourire étira mes lèvres. Nous avions là un artiste talentueux, apparemment poète à ses heures perdues. Je décidais alors d’aller lui faire la conversation, était très impatiente d’en découvrir un peu plus sur ce personnage.

Me relevant doucement, je manquais de trébucher en arrière à cause des pans de ma robe et soufflais rageusement sur cette dernière, que j’appréciais pourtant quelques minutes plus tôt.
Je le vis relever la tête, sûrement m’avait-il entendu. Quelle sotte.

Je m’approchais alors doucement et me plantais devant lui, droite comme les nobles doivent l’être. J’aurais préféré m’asseoir comme lui, nonchalamment, sans aucune gêne. Mais si un noble me voyait, j’allais devenir le nouveau sujet de potins, et je n’en avais définitivement pas envie.
Une fois à sa hauteur, j’esquissais un fin sourire sincère et me lançais, espérant de tout cœur qu’il n’allait pas me prendre pour l’une de ces nobles arrogantes.

-Bien le bonjour Monsieur, veuillez excuser ma curiosité mais je vous ai entendu parler et vous avez beaucoup de talent. Je pense que vous m’avez entendu, j’ai failli trébucher sur les pans de ma robe. Si vous saviez comme c’est encombrant…dis-je en soulevant légèrement les pans imposants de ma robe estivale.
Aimant l’art et les poèmes, je pense que nous avons des points en commun. Que pensez-vous si nous échangions quelques mots à ce sujet ?

Mes épaules se relâchèrent légèrement, je me sentais à l’aise et cela ne devait pas se faire ressentir. J’avais terriblement envie de lâcher prise et de m’asseoir à ses côtés sans me soucier de comment se pliera ma robe. Encore une fois, le lieu dans lequel je me trouvais et les personnes qui m’entouraient m’empêchaient d’être moi-même.

Finalement, je m’asseyais doucement à ses côtés, faisant attention à comment tombait ma robe, puis je m’appuyais sur mes coudes arrière, décidant quand-même de me détendre Après tout, ce n’est visiblement pas un noble, alors je ne pense pas qu’il ira raconter des potins aux autres. Cette après-midi s’annonçait enrichissante.


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