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 Ariane Langlois

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Ven 20 Oct - 23:53

Ariane Langlois

Tout oiseau préfère la liberté à une cage dorée
Prénom(s) : Ariane ◆ Nom : Langlois, du moins c'est le nom qu'elle prétend porter ◆ Surnom : Ila, son surnom vient du parfum qui la suit partout où elle passe, le lilas. Cette fleur qu'elle apprécie. Mais est-elle vraiment la seule à porter cette senteur ? Je ne pense pas...◆ Date de naissance : --/--/1638 ◆ Âge : 29 ans ◆ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle ◆ Situation matrimoniale : Veuve ◆ Métier : Certains la disent sorcière mais elle est avant toute chose une simple commerçante ◆ Religion : Catholique ◆ Groupe : Roturier ◆ Célébrité : Katie McGrath ◆ Crédits : Shury
Eh toi ! Ma jolie, qu'est-ce que tu fais dehors toute seule à une heure si tardive ? Claude ! Ne reconnaissez-vous pas votre amie ? C'est moi, Ila ! C'est qu'il faudrait pas qu'il t'arrive malheur ma belle, le vieux Claude peut te raccompagner tu sais ! T'imagine ma mignonne, tu t'retrouves face à deux gars qui s'en prennent à toi, ils pourraient en vouloir à ton argent, à ta vie, à autre chose... Tu ferais quoi ? Petit coquin, vous savez très bien que j'ai de bons amis dans ses rues. Qui voudrait me voler ? Ah j'te l'dis ! Tu s'rais bien contente que j'sois là si ça arrivait. Mais d'ailleurs, j'ai jamais été très physionomiste mais je me souviens pas de ton visage. Tu viens souvent par ici beauté, parce que l'on peut pas vraiment dire que ce soit un endroit très recommandable pour une fille comme toi ? Ah ! Je vois ! Vous avez encore pris un verre en trop à la taverne du coin ! Passez donc à la boutique plus tard pour faire passer votre mal... Enfin, si vous vous en rappellez.
Il y a deux siècles, l'imprimerie fit son apparition. Cette invention permit à Ariane de baigner dans le monde de l'écrit dès son plus jeune âge. Issue d'une riche famille, elle eut une éducation complète. Curieuse de tout, elle s'ouvrit au monde d'abord par les récits. Ainsi, elle aiguisa son esprit critique sur la pierre panse des lettres et du savoir. Elle se perfectionna grâce à son milieu social et aux rencontres commerciales où ses parents la laissaient y participer, et ce depuis son plus jeune âge. Elle ne pouvait pas trouver meilleur lieu pour apprendre que dans cet endroit de stratégie et de réflexion. Les adultes ne prêtent pas souvent attention à une jeune enfant, osant critiquer et déverser leur superbe. Sous les yeux d'Ariane se jouaient les ficelles de la vente et du marchandage. Entre trahison et coup bas, elle voyait tout de son regard enfantin. C'est ainsi qu'elle se forgea des avis arrêtés et tranchés sur certaines personnes ou objets. Elle voyait et expérimentait tous les jours... cela lui arrivait de changer d'avis, si tout lui était expliqué clairement. Mais son avis restait subjectif. Elle s'était créée une vision du monde qui lui était propre; bien difficile de l'en sortir sans une explication précise. De part ces jeux commerciaux, elle apprit à dominer sa pensée pour ne pas devenir la cible de ces vautours qui jouaient finement de stratégie sournoise pour exclure une personne d'un contrat. C'est aussi pourquoi elle préférait, avec le temps, l'abri de sa salle d'étude.

Passionnante dans son entièreté, Ariane est une femme passionnée. Particulièrement intéressée par les sciences, elle fait preuve d'une mémoire vive et d'une imagination débordante. Par moments, déconcertée par quelque chose... bien souvent un échec, ce qu'elle n'apprécie guère, elle peut devenir colérique. En grandissant, elle prit confiance en elle, se montrant digne de sa naissance. Un jour, une fille de même statut, voulut la répudier devant ses frères. Vache fiancée de l'un d'eux. Simplement parce que son domaine de prédilection était les sciences et non, les mathématiques. Matière trop stricte et rigoureux pour son esprit curieux. Ariane, sans se départir de son sourire, domina sa pensée et sut trouver les mots justes mais suffisamment ajustés pour que la personne en face se retrouve blessée dans son orgueil. Depuis lors, elle garde une rancune féroce envers la jeune femme. On ne réveille pas le serpent qui dort au risque de se faire mordre, voilà un proverbe qu'elle aime. Toutefois, elle restait une jeune femme sociable qui possède un fort sens de l'amitié et de l'entraide.

1654 ◆ Mais voilà que le jour tant redouté arriva. Ses 16 ans. L'enfant aimé et choyé de ses parents était arrivée en âge de se marier. Possédant un esprit de contradiction fort, elle s'opposa à cette décision, se rebella contre l'autorité paternelle. Refus de se soumettre à un homme, surtout qui avait deux voire trois fois son âge. D'une faible fortune mais d'un nom prestigieux. Mais qu'est-ce qu'une jeune femme peut vraiment faire à cette époque ? Elle dût se plier, se résoudre au mariage qui aurait lieu. Discrète et efficace, une idée en place, Ariane va user de persévérance et de patience pour mener à bien son projet.

Le mariage, ce jour honni, vint plus vite comme si le temps voulait la narguer de son pouvoir. La maison était en effusion. Tout le monde courrait partout. Dans sa chambre, Ariane se faisait pomponnée, coiffée et maquillée. Elle refusa net la perruque ! Elle se mariait, cela était déjà trop. Ses longs cheveux bruns furent alors remontés en un chignon sophistiqué. Quelques mèches rebelles ondulées finissaient la coiffure et encadraient son visage fin et dans la fleur de sa jeunesse. Cherchant une échappatoire de son regard flamboyant et vif, elle dut se résoudre quand il lui sembla que toutes les sorties étaient compromises. Le vert si clair de ses yeux s'assombrit face à ce constat, alors que sa mère s'attelait à lui déposer un fin trait noir pour faire ressortir leurs profondeurs. Son teint clair fut rehaussé par une poudre nacré pour lui apporter encore plus de brillance et de lumière. Un fard rosé fut posé sur ses pommettes hautes. Sa bouche charnue et d'une coloration naturelle qu'elle aime, d'habitude si souriante, fut agrémentée d'un rouge éclatant.

Une servante la fit se lever pour lui passer une robe si contraignante et étouffante. Combien y avait-il de couches de tissus ? Combien de jupons ? Elle ne les avait pas comptés. Ses épaules fines furent encadrées d'un voile transparent qui venait de ses cheveux pour finir à ses pieds. Ce voile mettait l'accent sur sa petite taille, son un mètre soixante-cinq. Elle porta une main fine et douce pour le replacer en arrière. Avant qu'elle ne put émettre un moindre son, sa mère sembla vouloir l'étouffer en resserrant le corset autour de sa taille. N'était-elle pas suffisamment marquée au naturel ? Cependant, l'effet fit ressortir sa poitrine moyenne et bombée. On lui fit passer la dernière couche de vêtement. Cette robe de satin. Perles et fines broderies se côtoyaient pour former des arabesques compliquées sur le tissu.

Ariane se tourna vers le grand miroir pour se mirer dans sa plus grande splendeur... une splendeur assombrie par le manque de conviction qui apparaissait sur les traits fins de son visage. Sous les compliments, elle vit sa silhouette, auparavant petite et mince, être affublée d'un aspect inhabituel. Sa petite taille fut palliée par des talons hauts. Son allure naturel était brisé par la robe chargée et sophistiquée. Tout ce qui faisait d'elle, une personne simple et érudite était étouffée par la richesse de cette robe coûteuse. Elle aimait être bien habillée mais là, même pour elle, c'était beaucoup trop.

L'heure où les cloches de l'église sonnèrent, arriva. Elle était en train de se diriger vers son futur mari de sa démarche gracieuse. Son port altier haut, malgré son cœur refroidi par cet événement, elle garda l'attitude fière que l'éducation et son savoir lui avait octroyé.

1657 ◆ Le vieil âge du mari sembla le rattraper. Il commença à ressentir des crises de larmoiements et de sueurs importantes. En raison de sa grande fierté, il fit jurer à sa jeune épouse de n'en rien dire, de le cacher aux personnes. Ce qu'elle consentit sans exprimer d'opposition. Elle tut l'étrange maladie de son mari devant lui, mais dans les salons privées, avec ses "amis", elle montrait un visage d'épouse inquiète exprimant sa peur. Quel masque de piété amoureuse pouvait-elle offrir, autre que celui qu'elle aborde en ces moments ?

Plus les mois passaient et plus les symptômes s'aggravaient. Vomissements, diarrhées, autant de choses rebutantes. Il a fallu faire appel à un médecin. Après nombre de saignées, nombre de traitements, le médecin vint à se demander si ce n'est pas quelque chose de plus pernicieux. N'ayant pas exprimé clairement sa pensée, voilà que les femmes du voisinage commencèrent à jacasser. "Je suis sûre que c'est sa femme !" "Oui, oui, elle s'intéresse à des choses étranges" "Je la vois souvent regarder des plantes et les astres" "C'est une sorcière !". Redressant la tête, Ariane faisait fi de ses messes basses sur son chemin. Ces phrases qui hantaient son passage. Souvent, sous ses accusations, elle repensait à ce vieil aumônier qui l'avait instruite malgré sa condition de femme. Elle continuait son labeur et apprenait toujours plus.

Un matin, le mari ne s'éveilla pas. Malgré une respiration présente, il ne daigna pas ouvrir un seul œil. Le médecin prescrit encore une saignée. Le bras s'ouvrit pour une énième fois, le flot de sang coula avec abondance. Nul ne savait ce qu'il en était, mais toujours et encore, le sang emplit une bassine. Quand le médecin repartit, Ariane soupira. La saignée avait affaibli cet homme qui était son mari. Après quelques heures, elle vit la respiration de la poupée de chair s'arrêter. Un souffle de liberté s'empara de son être. Dieu l'avait enfin libéré.

1659 ◆ Cela faisait un an que son mari était mort, un an que Ariane a supporté les quolibets et les accusations. Quelques rares valises traînaient dans le vestibule... Un carrosse affublé et la voilà partie pour Paris. Livres, éprouvettes, matériel de dissection qu'elle chérissait la suivait discrètement jusqu'à sa prochaine demeure. Son projet de commerce, toujours en place dans sa tête, avait failli échouer mais qu'importe ! Il n'en sera que plus grand dans les rues de la Capitale !

Un cousin quelconque était prêt à l'accueillir chez lui pour ses débuts. Tout lui souriait... du moins, c'est ce qu'elle pensa de prime abord. Ah~ ! Les potins et les ragots... douces paroles aigres qui voyagent plus vite que les chevaux. Avant même qu'elle ait pu poser un pied chez ce dit-cousin que déjà une magnifique lettre ornée de mots succulents tels que "sorcière", "rite", "magie noire" atterrit dans les mains de ce dernier.

L'accueil fut donc glacial... Tout comme le sol froid des pavés du début de printemps qui s'annonçait. A peine, les valises démises que déjà il fallait repartir ! Les rues de Paris... cet univers qu'elle ne connaissait pas. Sous le couvert des tuiles, elle vogua dans les ruelles parmi les gueux, se faisant un nom. Elle aida les plus désunis en les soignant avec les moyens du bord. Une des habitudes qu'elle gardait de sa famille était le parfum qu'elle mettait, du Lilas. Les gens de la rue la reconnaissaient ainsi et sous le nom de Ila. Les maigres économies et les quelques pièces qu'elle a pu obtenir pour divers travaux... lui permit de commencer une nouvelle vie, un nouveau nom.

1667 ◆ Après avoir erré pendant 2 ans à la rue, elle se retrouva enfin à la tête d'une petite boutique entre deux bâtisses aux fondations de bois. Une petite boutique apothicaire, qui sut au fil des années tisser des liens avec des marchands de renom de la caravane de la route des indes. L'éducation et l'expérience cumulée grâce à sa famille et ses années dans les rues l'ont aidé à bâtir une réputation solide sur son établissement. Des épices du monde entier pouvaient être trouvées entre ses murs de pierre et sur les bois sombres des étagères. La renommée de sa boutique lui permit d'avoir une bonne rente qu'elle économisait le plus possible.

Elle continua à soigner ou offrir des "médicaments" à ceux qui venaient lui rendre visite; même le bas peuple pouvait se retrouver à quémander son aide contre services, renseignements ou troc. Conciliante avec ses gens avec qui elle avait partagé 2 ans de sa vie, elle pratiquait toujours avec bienveillance ses soins et ses recherches scientifiques. Le mot "sorcière" revint plus souvent, soufflé sur le passage du parfum de Lilas. Mais, à présent, Ariane n'y prêtait aucune attention. Seuls les plus démunis pouvaient entendre chuchoter dans leurs oreilles, un petit message qui se passait en messes basses dans les ruelles sombres de Paris.

Psst...Viens donc me voir, toi, pauvre plante, qui tente par tous les moyens de sortir des mains masculines ou de celles gangreneuses d'une maladie. Viens donc enraciner la graine sombre de ton âme dans ma boutique. Fais passer le poison noir, Belladone, dans le sang de tes victimes. Rendez-vous chez Herbis et Malitiae, Ila t'y aidera !

Herbis et Malitiae est ouvert depuis 6 ans
Pseudo : Shury ◆ Âge : 26 ans ◆ Trouvaille du forum : PRD ? Oui à la base x3 Mais j'en suis admin ◆ Avis sur le forum : Fantastique / Magnifique / Merveilleux ... hn ? Je suis subjective ? Clairement... Et on ne me contredit pas :shury: ◆ Le mot de la fin : Aimez-vous dans tous les sens du terme :sexpls:
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