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 Victoire de Mirabel

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Ven 20 Oct - 23:39

Victoire de Mirabel

citation
Prénoms : Victoire Marie-Angélique Catherine. ◆ Nom : Fille du vicomte de Fontenilles, elle porte pourtant désormais le nom de son époux, le marquis de Mirabel. ◆ Surnom : Vicci. ◆ Date de naissance : 14 avril 1639. ◆ Âge : 28 ans. ◆ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ◆ Situation matrimoniale : Mariée et mère de deux enfants, une fille et un garçon. ◆ Métier : Marquise de Mirabel de par le mariage, il est pourtant de bon goût, quand on en a les moyens bien sûr, de posséder une de ses toiles en sa demeure. ◆ Religion : Fervente catholique. ◆ Groupe : Nobles. ◆ Célébrité : Jenna-Louise Coleman. ◆ Crédits : Hippocampe.
Eh toi ! Ma jolie, qu'est-ce que tu fais dehors toute seule à une heure si tardive ? Monsieur, il serait sage de vous adresser à une dame avec plus de respect que vous n'en démontrez actuellement. Toutefois, puisque cela semble tant vous intéresser, je vous apprends que je suis à la recherche d'un médecin capable de soigner mon fils et à une heure pareille, ils se font rares... C'est qu'il faudrait pas qu'il t'arrive malheur ma belle, le vieux Claude peut te raccompagner tu sais ! T'imagine ma mignonne, tu t'retrouves face à deux gars qui s'en prennent à toi, ils pourraient en vouloir à ton argent, à ta vie, à autre chose... Tu ferais quoi ? Oh... Eh bien... Je suppose que je serais bien ennuyée face à une telle situation. Bien que je doute que l'on puisse en vouloir à ma vie. Ah j'te l'dis ! Tu s'rais bien contente que j'sois là si ça arrivait. Mais d'ailleurs, j'ai jamais été très physionomiste mais je me souviens pas de ton visage. Tu viens souvent par ici beauté, parce que l'on peut pas vraiment dire que ce soit un endroit très recommandable pour une fille comme toi ? Enfin monsieur... Tenir de tels propos à une femme mariée ! Vous n'êtes pas raisonnable... Et maintenant que vous le dites, moi je vous connais, je vous ai déjà vu, vous êtes souvent ivre dès le petit matin à déambuler dans la rue de mon fournisseur de peinture... Et à présent cessez, j'ai un enfant malade et donc bien mieux à faire. A moins que vous ne sachiez me trouver l'homme qu'il me faut ?
Dans l'antichambre, il était immobile. Assis dans son fauteuil, accoudé, les mains jointes et le dos légèrement voûté, il gardait son regard au lointain et cette expression figée sculptée sur son visage comme en du marbre. Voilà des heures qu'il ne voyait même plus passer les sages-femmes empressées devant lui ou n'entendait plus véritablement les cris de son épouse. Elle avait déjà donné naissance à trois enfants, dont seulement deux avaient survécu : deux garçons. Il se serait bien passé de cette nouvelle grossesse qui mettaient en péril les jours de la femme qu'il aimait. Mais justement, il l'aimait. Et de cet amour était sur le point de naître un nouvel enfant, un enfant de l'amour, un enfant qu'il aimerait donc. Bien des questions torturaient son esprits alors qu'il restait impassible aux yeux de tous. Survivrait-elle ? L'enfant serait-il en bonne santé ? Et si l'on finissait par lui demander si il fallait sauver la mère ou l'enfant : lui pardonnerait-elle, immanquablement, la décision qu'il prendrait alors ? Finalement, comme si Dieu eu compris son supplice, son interminable attente prit soudainement fin. Il y avait eu un cri, non celui de son épouse : celui d'un nouveau né. Et déjà il l'entendait demander à l'avoir dans ses bras. Il sourit, ferma les yeux, un soupire de soulagement passant ses lèvres. Il ne bougea pourtant pas, se contentant d'écouter, c'était une fille.
Une fille, cela coûte cher. Il lui faut une éducation, de somptueuses tenues et finalement une dot. Mais cela n'avait aucune importance alors qu'il apprenait que toutes deux étaient en parfaite santé. Assis dans son fauteuil, il était heureux, immobile mais heureux. Il attendit que l'on vienne l'autoriser à entrer dans la chambre avant de se relever pour aller les trouver. Victoire de Fontenilles était née ce jour là.

Au sein de sa nourrisse, le nourrisson n'avait pas deux semaines que dans le salon familial se tenait une discussion importante. En effet, les parents de la demoiselle était en grande discussion avec un couple de leur connaissance. Lequel avait ses terres touchant un petit bout de forêt appartenant à la famille mais dans lesquels jamais ils ne s'étaient rendus, et pour cause : ils étaient bien éloignés de leur demeure et les bois bordant leurs terres étaient un bien suffisant terrain de chasse. Inutile d'en dire plus, ces bons amis convoiter cette parcelle forestière. Et pour dire vrai, cela ne dérangeait pas outre mesure le propriétaire de ce centre de convoitise. Mais quel arrangement trouver ? Au fil de la conversation, il s'avéra que ces nouveaux amis avaient un fils de trois ans et que si on leur céder ce bois, il voudrait bien d'une épouse pour lui, qu'importerait la dot. L'affaire fut alors conclue et les deux enfants, inconscients du sort que l'on leur avait choisi, promis l'un à l'autre.

Les années passèrent et les deux enfants furent souvent amenés à se croiser, ce rencontrer. Toutefois, ils ne s'entendaient guère. Le jeune garçons préférait nettement jouer avec les frère de sa fiancée que de l'écouter bavarder joyeusement. Surtout qu'à ses yeux, elle était d'un ennuie... Il faut dire qu'elle recevait une éducation des plus soignées. Sa mère était une précieuse, amatrice d'arts, érudite, elle veilla à ce que sa fille dès son plus jeune âge sache se tenir droite, marcher dignement, s'exprimer avec éloquence, jouer du clavecin, du violon, peindre, écrire d'une plume soignée et poétique. A à peine huit ans, la fillette qu'elle était aurait tout à fait pu passer pour une adulte tant sa correspondance était mature. Mais sincèrement, l'écouter parler latin des heures durant où la regarder lire du grec ancien le reste du temps, cela était bien loin d'être palpitant pour son promis. Finalement, leurs rencontres se multiplièrent sans qu'ils n'y prêtent plus vraiment attention, après tout, ils prenaient un goûter ensemble et chacun retournait à ses occupations, tout le monde s'en satisfaisait.

C'est avec l'adolescence que les deux jeunes gens se rapprochèrent. En effet, il n'avait plus autant de goût pour courir dans les jardins, un bâton dans la main, et elle était désireuse d'apprendre à le connaître. En vérité pourtant, alors qu'ils s'apprivoisèrent lentement, c'est une sincère amitié qui les lia. Un lien très fort allant bien au delà des premières pulsions charnelles de ces deux êtres. Ils s'appréciaient tant et si bien qu'au jour de leur noces, ils eurent l'impression qu'il y avait quelque chose de malsain à se retrouver dans le lit de l'autre. Certes elle était bien inexpérimentée en la matière mais lui même dû reconnaître qu'il n'avait jamais ressentit ça. Si bien que passé la nuit de noce, ils firent chambre à part. Certes, parfois lors des nuits d'orage elle venait chercher le réconfort de ses bras mais ils ne s'autorisaient aucun rapport intime.

En pareil circonstance, aucun enfant ne venait au monde, au dam de tout à présent. Et surtout de la jeune femme qui, les années passant, s'enlisait dans sa vie quotidienne et maussade. Aimant son époux bien que différemment que tout autre épouse, elle savait qu'il l'aimait en retour, il était toujours attentif à elle, à ses besoins, ses envies, comme se jour où il décida qu'ils gagneraient Paris. L'animation de la capitale séduisit aussitôt Victoire qui multiplia les sorties plus que les dépenses fort heureusement. Elle retrouvait le sourire. Et étonnamment ce furent ses nouvelles amies qui la poussèrent dans les bras de son époux mais cette fois-ci avec passion. Depuis ce jour, deux enfants sont déjà nés, à un an d'intervalle, une fille d'abord et un garçon ensuite. Ils sont heureux bien sur et pourtant, ils peine encore à trouver leur place chacun dans ce précaire équilibre familial.
Pseudo : Hippocampe. ◆ Âge : 23 ans. ◆ Trouvaille du forum : Dans les abysses de mon esprit puisque sa création est de mon initiative. ◆ Avis sur le forum : Vous donner mon avis sur mon bébé ne serait pas très productif, il semble évident que je l'aime du plus profond de mon âme. ◆ Le mot de la fin : Chocolatine !
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