Pour l'histoire de votre personnage, nous vous demandons un minimum de 400 mots. Bonne rédaction ! Marie est issue de la maison de Lorraine, une famille souveraine aussi illustre que prestigieuse, régnant sur les Duchés de Lorraine et de Bar, mais aussi les Comtés de Vaudémont, Toul, Flandre, et Boulogne. Plus précisément, Marie provient en droite ligne d'une des branches cadettes de la maison de Lorraine, la maison de Guise fondée en 1527 par le prince Claude de Lorraine naturalisé français en 1506, second fils du Duc René II de Lorraine qui lui légua toutes les possessions "françaises" de la Maison de Lorraine, dont entre autres le Duché Pairie de Guise. Les Guise marquèrent profondément la France et son Histoire durant tout le XVIe siècle, via par exemple le immense implication lors de la période des Guerres de Religions, dans laquelle ils formèrent un véritable parti politique, militaire, et religieux, devenant les champions de la Foi grâce à leur Sainte Ligue, et leur très grande popularité auprès du peuple. En 1528, la maison de Guise devint une famille de Princes Étrangers, lui accordant les privilèges cumulés des Princes du Sang et des Ducs et Pairs, étant d'un rang égal que les premiers sans pouvoir succéder au Trône de France, tout en étant d'un rang supérieur aux deuxièmes sans pour autant pouvoir siéger au Parlement de Paris.  Avec le temps, les maisons de Guise et de Lorraine se divisèrent en plusieurs autres branches, mais toutes continuèrent de cultiver d'étroits liens entres elles, faisant beaucoup de mariages entre cousins plus ou moins proches et éloignés, mais évitant de tomber dans le surplus de consanguinité des Habsbourg, contractant tout autant de mariages avec les dynasties les plus illustres et prestigieuses de toute l'Europe, la moitiés de ces dernières alliances étant avec les membre légitimes de la Maison de France, ainsi que celle de Savoie.

Elle est la fille aînée du 4e Duc de Guise Charles Ier de Lorraine (1571-1640), Duc de Chevreuse et de Lambesc et Comte d'Eu, Chevalier des Ordres du Roi Gouverneur de Champagne de Brie et de Provence avec la charge de Grand Maître de France et d'Amiral des mers du Levant, et chef dirigeant de la Sainte Ligue.
Sa mère est de la Duchesse de Joyeuse et la Princesse de Joinville Henriette-Catherine de Joyeuse (1585-1656) fondatrice de la maison des Oratoriens de Joyeuse, elle était déjà mère de Marie de Bourbon (1605-1627) Duchesse de Montpensier Princesse Souveraine de Dombes Duchesse d'Orléans et Princesse du Sang, issue d'un premier mariage avec Henri de Bourbon (1573-1608) Dauphin d'Auvergne Vicomte de Brosse et Seigneur de Châtellerault. De ce fait, Marie de Guise est une très proche parente de Anne Marie Louise d'Orléans (née le 29 Mai 1627 au Palais du Louvre), dite la Grande Mademoiselle, la plus riche héritière de France et de Navarre.
Marie de Guise a pour frère aîné Henri II de Guise, né à Paris le 4 Avril 1614, qui préféra reprendre l'héritage religieux de la famille récupérant la pourpre cardinalice qui se transmettais d'oncles en neveux, associé au prestigieux Archevêché de Reims, faisant de cet Evêque de l'Eglise catholique l'Archevêque-duc émérite de Reims et Pair de France, et Primat de la Gaule Belgique. Ce dernier s'était secrètement marié  en premières noces avec sa cousine la Princesse Palatine Anne Marie de Gonzague de Clèves-Nevers elle aussi issue d'une famille de Princes Étrangers, pour ensuite se remarier avec Honorine de Glymes de Berghe, une dame de la très haute noblesse des anciens Pays-Bas, descendante des Duc de Barbant. Aucun de ses deux mariages ne donnèrent de neveux à Marie de Guise, ce qui affaiblissait très grandement dans son ambitions de renouer avec les prétentions familiales sur le Royaume de Naples, en tant que descendant des Duc d'Anjou et du Roi René. Néanmoins, il gouvernât la "République Royale de Naples" un protectorat français, avant de devenir Grand chambellan de Louis XIV, il mourut le 2 Juin 1664 à Paris, alors âgé de 50 ans.
Ensuite vient son frères cadets de Marie de Guise, Louis de Guise, né le 11 Janvier 1622, lui aussi fut Grand-Chambellan de France,  il épousa le 3 Novembre 1649 Marie Françoise de Valois, Duchesse d'Angoulême et Comtesse de Lauragais de Ponthieu et d'Alais, avec qui il eu deux enfants respectivement en 1650 et 1651, Louis Joseph de Guise mort en 1671 sans enfants et Catherine Henriette de Guise morte en 1656. Louis mourut à Paris le 27 Septembre 1654, âgé de 32 ans.
La fraterie compte d'autres membres, mais aucun d'entre eux ne se maria n'y eut d'enfants, et la plus part son mort depuis plusieurs années. Néanmoins, cela comprend chez les aînés : François de Guise (1612-1639) mort à Florence, et des jumeaux (1613-1613), et chez les cadets : Charles Louis de Guise (1618-1641) lui aussi mort à Florence, Françoise Renée de Guise née le 10 Janvier 1621 Abbesse Royale de Montmartre, le militaire et protecteur de Lully Roger de Guise (1624-1653), Françoise de Guise née en 1627 Abbesse de Saint-Pierre de Reims, et une fille morte-née.

Marie de Guise vit donc le jours dans une famille soudée au cœur du pouvoir et des privilèges. Son père avait maintenu en place la Sainte Ligue Catholique, un des plus grands dangers que connut la monarchie française, dont les acteurs prirent activement part à la Fronde. Frondeur lui-même, il fait de l'esprit de la Ligue un modèle pour tout les autres frondeurs. Bien lui et sa femme soient aussi fidèle que proche de la Royauté et de la Famille Royale en particulier Marie de Médicis, leur opposition envers le Gouvernement Richelieu et les Concini, contre lesquelles les Guise complotèrent et intriguèrent allègrement, les forçant à l'exil.
La famille se réfugia à Florence en 1635, où ils bénéficièrent de l'entière protection du Grand Duc de Toscane, dans laquelle les Guise restèrent jusqu'en Septembre 1640, date à laquelle la veuve et ses enfants rentrent en France.
Autant durant ses années française que florentines, Marie de Guise bénéficiait d'une brillante éducation très complète, digne de son rang, alliant culture et beauté où se mêlent les arts et les lettres, les réflexions intellectuelles et politiques intenses, l'esprit, la galanterie, les exercices du corps, ballets, chasses, l'humanisme, la musique, le chant, la rhétorique, la dialectique, la philosophie, la littérature, le grec, le latin etc... Malgré ce progressisme évident, l'esprit de la maison de Lorraine restait plus que présent, et son éducation fut profondément pieuse, marquée par un catholicisme très stricte, et d'une dévotion toujours plus intense. À cela s'ajoutât un fastueux apprentissage de ce vice italien qu'est l'empoisonnement.
Toute sa vie elle fut assailli d'un nombre incalculable de projets de fiançailles et de mariages, mais tous échouèrent lamentablement, faisant d'elle une perpétuelle princesse célibataire à marier.

Les morts s’enchaînant dans la famille, Marie de Lorraine se retrouva être la dernière représentante de toute la branché aînée de la maison de Guise, devenant ainsi la chef dirigeante de la maison, partageant sa vie entre la Cour et Paris.
Loin de ses terres, elle reste plus que soucieuse des intérêts de sa maison, elle surveille ses domaines et suit de très prés tout les procès aillant de prés ou de lien avec ses fiefs, y stimulant procureurs et avocats. Tout cela elle le fait depuis l'Hôtel de Guise à Paris, où le pouvoir de cette branche de la maison de Lorrain s'y exerce depuis 1556. Au XVIIe siècle, l'hôtel devient, avec Marie de Guise, une joyeuse place parisienne : des fêtes royales y sont données, que Corneille et Marc-Antoine Charpentier, parmi d'autres, honorent de leur présence. Le compositeur Marc-Antoine Charpentier y demeure entre 1670 et 1688, y écrivant de nombreuses œuvres. Des poètes, tel Malherbe, et des érudits, tel François Roger de Gaignières, qui y installe un temps sa célèbre collection de dessins, y trouvent aussi asile à cette époque, tandis que Marie de Guise y fait un incontournable salon tout les soirs, marqué par l'étude des sciences, des langues, des lettres, de l'économie, de la philosophie, de l'esprit, mais aussi les complots et les intrigues. Dans ce vaste et somptueux Hôtel de Guise, elle présida magnifiquement une Cour personnelle, composée principalement de membres de la maison de Lorraine, du clergé catholique, de savants et d'Italiens de passage de Paris. La musique, souvent de la musique étant l'un des principaux divertissement chez elle, Marie de Guise avait commencé à rassembler un petit groupe de musiciens de la maison familiale pour interpréter des œuvres de divers compositeurs français et italiens. Puis, elle élargit le groupe jusqu'à rivaliser en taille et en qualité avec les ensembles maintenus par plusieurs souverains. Au fil des ans, elle a mis ses compositeurs et ses musiciens à la disposition de la veuve de son neveu, Mme de Guise, pour des représentations dans les églises et à la Cour Royale.

En tant que dernier membre de la maison de Guise, elle jouit d’incommensurables revenus de ces duchés et principautés, et elle utilisa désormais son immense richesse non seulement pour vivre à merveille, mais aussi pour des projets qui lui tenaient à cœur. Dans un cartouche sous un de ses portraits, en haut, un arbre solitaire se dresse dans une forêt de souches, pour indiquer sa position en tant que dernière survivante. Une devise latine rend le parallèle explicite: Succisas dat conjectare superstes : "Le survivant témoigne des morts." Elle fit ensuite de cette maximes sa devise officielle.
Elle fonda des instituts de formation des enseignants, ainsi que des écoles pour filles, et des hôpitaux pour les pauvres dans toutes les paroisses parisiennes, versaillaises, et sur ses terres.