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 Le bassin d'Apollon

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Mer 1 Aoû - 1:50

Le bassin d'Apollon

Alix et Philippe
Comme toujours, les courtisans s'empressèrent de suivre le pas du roi, les gens importants l'entouraient, les autres suivaient. À travers ce brouhaha de dentelles et de plumes, Alix se fit discrète, bien qu'elle resplendissait dans sa nouvelle robe de promenade verte pâle aux motifs dorés; sa tête blonde surmontée d'un grand chapeau ornée de plumes sciant avec sa tenue élégante.  Disons qu'elle ne s'était pas privée pour débourser tous les jetons qu'elle avait gagné lors de sa précédente soirée chez Ninon, jetons que le Marquis du Plessis avait bien failli obtenir, ainsi que sa couche. 


Encore une fois, elle se présentait à la cour pour lui, honneur exceptionnel qu'elle accordait rarement aux hommes. Un troisième rendez-vous...ici même, dans ses jardins royaux. Soupirant, la jeune femme releva son regard émeraude sur la verdure si bien taillée et disposée, un chef d'oeuvre digne du génie d'André le Nôtre. Comme elle aimait ces jardins, s'y promener la calmait, mais aujourd'hui, l'espionne n'était pas venu pour profiter d'une promenade récréative. Enfin oui,en apparence, mais sa véritable raison devait apparaître sous peu, s'il n'était pas déjà présent. À vrai dire, il était difficile de rencontrer une personne souhaitée dans cette foule de nobles qui jacassaient des dernières rumeurs et scandales. Une conversation attira d'ailleurs l'attention d'Alix; deux courtisans conversaient sur la Marquise de Brinvilliers qui venait de s'enfuir à Londres afin d'éviter la condamnation pour avoir empoisonnée son père et ses deux frères. Passant à côté d'eux, Alix  ne dit mot, bien qu'elle souriait intérieurement. Personne ne savait, mis à part de la Reynie, que la jeune femme avait contribué par son investigation à faire démasqué cette criminelle. 

C'était ce qu'elle préférait de sa profession, l'anonymat derrière chaque victoire. Cela rajoutait du mystère à sa vie, mais elle se sentait aussi très valorisée de contribuer à la protection du Roi et de ses sujets. Indirectement, elle avait vengé la mort de ces aristocrates et elle espérait que la Marquise soit retrouvée pour subir sa sentence en bonne et due forme. Sur cette sombre pensée, la jeune femme leva son regard limpide vers le splendide bassin d'Apollon qui donnait envie de s'y baigner.Le char du dieu soleil, tiré par quatre chevaux, s'imposait au centre entouré de tritons et de baleines. Alix cessa de marcher pour pouvoir mieux contempler chaque détail de cette magnifique statue émanent puissance, victoire  et virilité. La jeune femme eut alors un petit sourire rêveur en se souvenant de sa précédente aventure, ou plutôt sa prémisse lubrique avec du Plessis. Elle ne s'était pas privée de piéger cet autre apollon dans son propre jeu de séduction en lui offrant une leçon haute en sensation délectable. 


Curieuse, la jeune femme se demanda  quelle attitude il allait adopté cette fois-ci, sachant à présent à qui il avait affaire. Alix n'était pas une femme que l'on devait prendre pour acquise ni trousser selon le bon désir de chacun. Au contraire, malgré son apparence de séductrice, elle demeurait digne et respectable, car elle avait bien compris que c'était la réputation qui importait, chose que Philippe faisait fie. Cette inconscience allait causé un jour sa perte s'il ne se montrait pas plus prudent.Alix n'avait pas encore de preuve contre Émile, mais elle était convaincu que l'homme serait capable de se débarrasser du Marquis s'il s'avérait une menace. C'était pour cela qu'elle avait séduit Philippe, pour le mettre en garde, mais aussi pour s'allier avec lui contre le parlementaire. Mais voilà, Alix n'avait pas prévu ressentir de la fièvre en plein milieu de la nuit à chaque fois qu'elle rêvait du magnifique séducteur. Du Plessis était devenu progressivement une obsession pour elle aussi, ce qui venait compliqué les choses. Perdu dans ses pensées, la jeune femme fixa en silence l'eau qui lui rappela le regard de Philippe, sans remarquer que la cour s'éloignait, la laissant seule avec elle-même.
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Mar 14 Aoû - 13:47

Le bassin d'Apollon

Alix et Philippe
Alix avait suscité chez le Marquis plus que de l'intérêt purement "physique". A mesure de leurs péripéties, la demoiselle devenait pour lui une obsession et une source de divertissement. Pour autant, elle avait su lui faire tirer quelques enseignements dans son comportement d'Apollon prédateur. Jusqu'à présent, aucune de ces proie ne lui avait donner autant de fils à retordre et cela donnait à cette complexe relation un intérêt nouveau. Le deuxième Acte de leur histoire ou aventure, selon les points de vues, avait été riche en rebondissements et enseignements. Chez Ninon, le Marquis avait goûté à la fois au plaisir et à la frustration. provoquant un gout d'inachevé et de curiosité certaine, le beau brun s'était donc acoquiné avec la donzelle qui lui avait proposé de prolonger leur jeu dans les jardins du Roi.

A cette occasion, le noble avait revêtis son plus bel apparat, évitant toutefois de se faire remarquer par des couleurs trop tape à l’œil. Il était indispensable de passer inaperçu et de tirer les leçons du passé. Alix avait été plus prudente que lui et d'une terrible efficacité. Si elle avait joué les brebis sans défense, la situation s'était retourner contre Philippe qui n'avait su anticiper les vils plans, mais ô combien délicieux, de sa comparse qu'elle avait attirer dans ses filets bien malgré lui. Se rendant donc dans les jardins après avoir laisser son épouse enceinte en leur demeure, le Marquis s'était donc fondu dans la foule d'invités qui tels des moutons, suivaient chaque pas du Roi Soleil dans ce cadre verdoyant unique au monde. Se faisant discret, il avait bien entendu repérer la blonde crinière dans son écrin verdâtre surmonté d'un impressionnant chapeau à plume. Dans sa parure gris silex ré haussé de couture argentés, il déambulait de groupe en groupe, le menton relevé par ce col haut qui tenait fièrement sa tête et son coup droit. Une canne taillée dans du bois précieux, portant pour l'occasion la perruque ainsi qu'un chapeau à bord légèrement recourbé, l'homme montrait fier allure, ne quittant des yeux les moindre mouvement de la demoiselle de Saint-Aignan qui soudainement semblait s'être figé, pensive, devant l'un des plan d'eau.

Lorsque le cortège quitta lentement mais surement les lieux, Philippe prit alors la décision de prendre congé de ses bons amis pour se glisser tel un regard dans le dos de la splendide qui lui cachait son rôle d'espionne à la solde du Roi. Un bref regard de part et d'autre puis il s'avança jusqu'à ce que ces étoffes ne flirte avec celles de la jeune femme sans pour autant montrer le moindre indice d'une proximité trop intimiste. Sans oser porter la main sur elle, il s'enivra un bref instant des effluves qui émanaient du cou d'Alix avant de prendre la parole d'une voix posée et assurée, toujours en stationnement dans le dos de cette dernière.

- Vous semblez bien pensive très chère. Au point d'en oublier que nos bons amis ont quitter les lieux... Que vous inspire donc ce bassin pour qu'il requière plus d'attention que notre cher Roi Louis ?

Il laissa traîner le bas de sa canne jusqu'aux souliers de la demoiselle, remontant discrètement sur l'un de ses mollets avant de rajouter en l'examinant de bas en haut.

- Que vous êtes toujours en beauté. J'apprécie vos goûts pour les riches étoffes qui mettent cette divine silhouette en valeur...

Toujours aussi charmeur dans les mots, Philippe semblait plus mesuré dans les gestes, faute à cette préceptice qu'incarnait Alix bien malgré elle.
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Mer 15 Aoû - 22:45

Le bassin d'Apollon

Alix et Philippe
Une sensation que quelqu'un était derrière elle  la fit sortir de ses pensées troublantes. Ce fut justement la voix du Marquis, posée et assurée, qu'elle entendit. Un frisson lui parcourut l'échine tandis que le souffle chaud de l'homme vint frôler sa nuque. 

 - Vous semblez bien pensive très chère. Au point d'en oublier que nos bons amis ont quitter les lieux... Que vous inspire donc ce bassin pour qu'il requière plus d'attention que notre cher Roi Louis ?


Cette question la fit sourire  et s'en se retourner, elle répondit avec esprit:

-Elle m'inspire la gloire de ce même Roi, ainsi que sa virilité. Il existe peu d'hommes aujourd'hui qui émane une telle masculinité que cet Apollon. 
 

Par espièglerie, et le sachant trop conscient qu'il se savait beau de sa personne, Alix n'admit point que Philippe faisait parti de cette catégorie. C'est alors qu'elle sentit une canne lui caressée la cheville, elle s'éloigna aussitôt, non que ce contact manquait de sensualité, mais bien parce qu'elle était chatouilleuse. Retenant un petit rire, elle en profita pour se retourner afin de dévisager le noble.
 
Comme à son habitude, il s'était vêtu d'une façon élégante, mais elle remarqua qu'il avait opté pour des couleurs plus discrètes, ce qui était préférable. Mieux valait ne pas attirer l'attention, surtout que leur futur conversation allait se faire dans la plus grande confidentialité. D'ailleurs, elle fut soulagée de voir que le Roi et sa cour étaient très loin devant. Si une autre femme avait redouté d'être seule avec Philippe, ce n'était pas le cas d'Alix. De plus est, elle remarqua qu'il gardait une distance respectable et sa petite caresse avait été mesuré,signe qu'il avait comprit sa leçon.  Charmant, il la complimenta sur sa nouvelle robe, ce qui lui arracha un beau sourire mi-reconnaissant, mi-narquois.

-Je suis heureuse que cette toilette vous plaise, cher Marquis. Je l'ai justement acheté grâce à une petite fortune gagnée lors d'une  soirée masquée chez Ninon de L'enclos.  Le beau sourire laissa entrevoir des dents de perles, parfaitement alignées. Comme il est agréable d'être indépendante financièrement, sans être entretenu par un homme. C'est un privilège que je chéris.

La dernière phrase signifiait qu'elle n'était pas femme à le séduire pour de l'argent. L'espionne avait d'ailleurs fait taire toutes rumeurs concernant une relation adultère entre elle et Philippe lors de cette même soirée. Alix s'éloigna alors délibérément de Philippe, mais sans le fuir cette fois. D'un pas tranquille et confiant, elle marcha vers le labyrinthe de verdures, à l'opposer de la promenade du Roi. S'arrêtant, le regard émeraude croisa celui du séducteur et d'un sourire, elle lui fit signe de marcher à ses côtés, tout en gardant une proximité convenable. Avant de reprendre cette promenade presque romantique, la jeune femme complimenta sincère:

-Laissez-moi à mon tour vous complimentez sur votre propre tenue, ainsi que sur votre perruque. Bien que je vous préfère sans, cela vous va à ravir. 

En effet, la chevelure longue allait bien à Philippe, cela lui donnait une allure de chevalier courtois. Toutefois, Alix n'était pas du genre à complimenter pour rien, surtout en mission. Le pourquoi qu'elle avait piégé Philippe dans ses filets allaient être mis en place aujourd'hui même. Détournant le regard, son attention s'attarda un court instant à un rosier parfaitement taillée puis plongeant dans les yeux d'azur, elle demanda feignant la curiosité:

-Je suis curieuse de savoir si vous avez aussi utilisé les jetons de jeu pour vous vêtir aussi élégamment? 

La question pouvait paraître indiscrète, mais c'était le début d'une longue croisade contre Émile qui se mettait en branle par la volonté de fer d'Alix. 
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Ven 17 Aoû - 15:10

Le bassin d'Apollon

Alix et Philippe

L'espiègle demoiselle de Saint-Aignan savait parfaitement piquer au vif ce présomptueux et arrogant courtisan. Philippe n'avait pas volé cette remarque, cette pique qui ne laissa évidemment pas indifférent un homme qui se savait être un étalon de "premier choix". Sourire en coin, il accusa réception de ce sous entendu qui ne semblait pas le surprendre venant de cette blonde demoiselle avec qui il cherchait tisser une relation intime et complexe à la fois. Ce troisième rendez-vous semblait rapidement tourner sous le signe d'une certaine discrétion, d'une retenue toute relative alors qu'il brûlait lui aussi d’ardente envie à l'encontre de cette espionne dont il ne connaissait cet aspect de sa vie. Prenant la fuite face à ce contact sensuel avec le bois de la canne du marquis, Alix ne sembla alors pas peu fier de justifier ces coûteuses dépenses dans sa toilette, cela même avec l'argent de son courtisan qu'elle avait obtenu à la loyale chez Ninon de l'enclos.

Affichant ce fier sourire qui lui donnait plus encore de cachet, Alix était si désirable. Philippe la dévorait des yeux, la fixant du regard, s'attardant sur ces petites fossettes créer par l'étirement des lèvres finement dessinées de la jeune femme. Pour autant, et il avait su l'apprendre à ses dépends, le marquis, le mondain ne manqua pas de relever le sous entendu qu'elle lui glissa. Loin d'être une femme vénale, mademoiselle de Saint-Aignan lui portait donc un tout autre intérêt, assumant sans complexe son indépendance fiancière.

- Vous en avez fait bon usage, cela va s'en dire.

Que pouvait-il dire de plus ? Etait-ce là seulement les conséquence de sa trop grande confiance en lui qui l'avait mener à perdre cette somme. L'invitant alors à se dégourdir les jambes dans les allées du jardins, elle ne manqua pas à ses bonnes manières, complimentant son acolyte non sans lui préférer le naturel de sa chevelure.

- Vous vous ferez certainement une joie de la retirer si les circonstances s'y prêtent.

Lui souffla-t-il alors qu'elle détournait soudainement son attention de lui porte porter son regard sur un rosier fort bien entretenu par le jardinier, un homme qu'il soupçonnait de quelques entrevues éphémères avec son épouse. Chemin faisait, une question qui se voulait indiscrète parvint aux oreilles du marquis qui, s'il n'en comprenait le sens, ne devait être ignorer pour autant. Sourcils droit légèrement levé, il ne put bien entendu par en comprendre les tenants et aboutissant, haussant finalement des épaules pour déclarer naïvement, sans même savoir qu'il donnait matière aux investigations porté à son encontre, dans une affaire que la demoiselle n'avait pas encore porté à sa connaissance.

- Et bien... naturellement ! Je suis un homme de goût et je m'efforce de conserver ma plus belle prestance. En cela, je dois tenir ma réputation quel qu’en soit le coût. Mais je vous l'accorde, j'aurais pu certainement affiner plus encore ma tenue par un pourpoint signé d'un couturier italien de renom. Seulement... l'on m'a alléger ma bourse à la loyal.

La concession était faite, Philippe venait d'avouer avoir utiliser les sommes gagnées aux jeux de tables et ainsi confirmer qu'il ne disposait plus d'une certaine aisance financière qui aurait été naturelle venant d'un homme portant titre et terres.
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Lun 20 Aoû - 23:01

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Alix et Philippe
L'idée d'enlever la perruque de Philippe sur un instant de passion était très tentante, mais ce n'était pas encore le moment d'adhérer à ce fantasme si invitant.  Malgré que Philippe lui faisait de l'effet par ses compliments, Alix réussit à garder une contenance intérieur toute professionnelle, cachée sous un sourire polie. Marchant à ses côtés, l'espionne écouta attentivement ses dires, consciente qu'il lui ouvrait une porte à la confidence: 

- Et bien... naturellement ! Je suis un homme de goût et je m'efforce de conserver ma plus belle prestance. En cela, je dois tenir ma réputation quel qu’en soit le coût. Mais je vous l'accorde, j'aurais pu certainement affiner plus encore ma tenue par un pourpoint signé d'un couturier italien de renom. Seulement... l'on m'a alléger ma bourse à la loyal.

En soit, ces dires signifiaient que le Marquis n'avait plus sa fortune d'autrefois, qu'il avait dilapider à des jeux de table infructueux, causant ainsi une montagne de dettes qui devaient rendre très anxieuse sa femme enceinte. Silencieuse, Alix s'était rapprochée un peu dans le but que leurs voix deviennent murmures, car même derrière ces murs de verdures, ils pouvaient être entendus. Croisant ses bras graciles derrière son dos fin, l'espionne continua de marcher tout en rivant son regard émeraude vers le palais qui resplendissait sous le soleil. D'une voix basse, l'espionne  confia à son tour:

-Je comprends, Marquis. Sachez qu'il y a très longtemps, je fus  dans une situation financière précaire. À cette époque, j'ai tout perdu...


Une ombre assombrit le visage d'Alix, elle n'aimait pas se rappeler cette sombre période de sa vie, mais en cet instant, c'était nécessaire, bien sûr sans en dire trop. Tournant son attention vers le noble, son beau sourire revint et elle continua:

-Heureusement,j'ai pu me relevé afin de revenir à la cour.  Je me suis toutefois promis de garder une réputation irréprochable et ne jamais me couvrir de dettes, car cela devient à long terme une véritable prison. La faillite est la plus grande des humiliations.
 

La belle savait de quoi elle parlait, pour l'avoir déjà vécu. D'un soupir, le regard émeraude se détourna  de Philippe et il fut attiré vers un banc en marbre entouré de jeunes feuilles. C'était le mois d'avril, la neige couvrait ici et là le sol, et pourtant, tout aspirait au printemps. Ayant mal au pied, Alix n'eut aucune hésitation à aller s'asseoir et s'adossant contre le mur, elle croisa le regard d'azur de Philippe. Il y eu un silence, puis prenant un air sérieux, qui contrastait avec son précédent sourire, elle ajouta toujours sur un ton de confidence:

- Cependant, même dans le plus grand des désespoirs, je ne me suis jamais pliée à aller quémander de l'argent à quiconque, surtout à ceux qui acceptent d'en offrir autant qu'on en désir. Ce genre d'individu est semblable au requin. Il faut s'en méfier comme la peste...


Disant cela, une étincelle énigmatique fit briller son regard vert, qui disparut aussitôt derrière un air désolé. Balayant l'air de sa main, elle s'excusa d'un petit sourire:

-Pardon, je ne veux pas vous ennuyez avec de tels propos. C'est juste que je sais où les dettes peuvent mener, et bien que nous n'ayons souvent pas le choix, c'est important de rester prudent dans nos relations, surtout à la cour. N'êtes-vous pas d'accord avec moi, cher Marquis?
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Mer 22 Aoû - 14:57

Le bassin d'Apollon

Alix et Philippe

Flânant dans les jardins du Palais, le duo s'était donc isolé de la Cours du Roi, profitant ainsi de cette proximité à l'écart de tout pour se confier l'un à l'autre. Comme les murs avaient des oreilles, les buissons en possédaient également souvent et de ce fait, leur balade était ponctuée d'échanges de murmures. L'attirance entre eux semblait évidente mais l'un comme l'autre se gardait bien de trahir la nature de leur relation. Amorçant, incitant le Marquis à lui concéder ses problèmes financiers, la demoiselle de Saint-Aignan se lança alors dans une sorte de leçon dont son interlocuteur devait en tirer des enseignements. Confrontant sa propre expérience à celle de monsieur du Plessis, la belle blonde lui relata cette sombre période de sa vie. Philippe restait muet, son aveu, à demi-mot, avait clairement trahi ses difficultés financières, mais là où d'autres courtisanes "vénales" se seraient excusés et auraient prises respectueusement congé de l'homme endetté, Alix semblait vouloir se montrer solidaire à cette forme de détresse, érigeant ainsi premières pierres de son édifice.

Gagnant finalement un banc de pierre, Alix acheva ses confidences, tout sourire ayant disparut sur son visage, laissant place à un minois aux contours plus sérieux. Il vivait exactement sa situation à la différence qu'il avait céder à la facilité de s'endetter auprès de marchand de rêve. Conscient de s'être enlisé dans un cycle sans fin auprès d'un certain Emile, Philippe baissa la tête comme pour signifier à la demoiselle de Saint-Aignan qu'il n'avait pas su, lui, résister à cette prison dorée. Mais soudainement, alors qu'elle feignait de s'excuser, Philippe, qui naturellement prit cette réaction pour de l'embarras à son endroit, redressa son menton, posant une main rassurante, à la fois discrète et éphémère sur le poignet d'Alix qui avait balayer l'air quelques secondes plus tôt.

- Vous ne m'ennuyez nullement très chère. Je... ne peux que vous donner raison. Seulement, dois-je vous avouer ne pas avoir eu votre sagesse d'esprit.

Connaissait-il si bien son créancier, Émile de Carrère ? Généreux à son endroit, l'individu l'avait sorti à plusieurs reprise de la faillite. Fronçant sourcils, il semblait avoir à présent du mal à soutenir le regard de la demoiselle, rongé par le doute, par ses certitudes devenues incertitudes, cherchant peut être à fuir ce qu'il n'arrivait pas à admettre, que son prêteur, son bienfaiteur n'était pas de si bonne intention à son endroit.

- Non... je me refuse à croire qu'Emile...

Conscient de son erreur, Philippe pinça ses lèvres, taisant ainsi le nom de son créancier. Certes, il semblait avoir confiance en la jeune femme, mais n'était-elle pas l'émettrice de ce précieux conseil : "c'est important de rester prudent dans nos relations, surtout à la cour.". Secouant la tête face à ses sombres pensée, ses doutes, il commençait à se demander comme les événements avait pu le conduire à son infortune et comme cette perspective d'une plaisante promenade avait-elle put virer une sorte de cauchemar où on le rappelait à ses erreurs du passé qui l'avait conduit à emprunter de l'argent. Il se redressa soudainement, devisant Alix, prenant quelques pas de distance avant de lui offrir une attitude des plus déboussolée et perturbée.

- Pourquoi parlons-nous de tout cela ? Je n'ai aucun problème d'argent et cela ne vous regarde en aucun point. Pourquoi m'avouer vos déboires du passé ? Ne devions-nous pas profiter d'une agréable balade ?

Encore dans sa toile, le marquis commençait pourtant à montrer quelques signes inquiétants. Touché dans sa fierté, il ne comprenait pas devoir serrer la mâchoire plutôt que de l'étirer tout sourire alors qu'il avait retrouver pour la troisième fois cette jeune femme avec qui il commençait a entretenir une relation extra-conjugal. Alix devait à tout prit réagir pour ne pas voir sa proie lui filer entre les doigts à tout moment.
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Mer 22 Aoû - 22:17

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Alix et Philippe
Les rumeurs sont choses pernicieuses, menant à des fausses pistes, et non point à des preuves solides. Voilà pourquoi Alix s'était risquée à pousser cette conversation dans un sens plutôt sombre, voire déprimant, afin de s'assurer que le créancier de Philippe était bien Émile. Confus et naïf, l'homme avait mentionné son prénom et même s'il existait d'innombrables Émile en France, il n'y avait plus de doute possible pour Alix. Sa source était réellement sûr, le noble s'était approché du parlementaire pour rembourser ses dettes. Gardant le silence, elle le vit se levé et la dévisagé d'un air perturbé et déboussolé. Son beau visage masculin s'était assombrit, une étincelle de méfiance éclairait  son regard bleu.
 

- Pourquoi parlons-nous de tout cela ? Je n'ai aucun problème d'argent et cela ne vous regarde en aucun point. Pourquoi m'avouer vos déboires du passé ? Ne devions-nous pas profiter d'une agréable balade ?

L'espionne ne l'avait jamais vu dans cet état, signe qu'elle était peut-être allée un peu trop loin, mais elle s'était préparée à une telle réaction. À vrai dire,  le contraire aurait été étonnant, ce qui prouvait que Philippe n'était pas prêt à entendre la vérité sur son créancier. Elle l'avait choqué volontairement dans le but que le doute sur Émile s'installe en lui  et qu'il réfléchisse. 

Quand il se sentirait en confiance,la jeune femme était certaine qu'il viendrait vers elle, sachant qu'Alix avait vécu une situation similaire à la sienne. En fait, elle était probablement la seule à comprendre  ce qu'il vivait et il allait en prendre conscience tôt ou tard. Cela prendrait du temps et le temps, elle en avait. Après tout, Rome ne s'était pas construite en un jour...mais elle s'était effondrée en très peu de temps, car toutes les pièces autour de cet Empire avait été stratégiquement bien mise en place. Elle allait faire de même avec  Émile de Carrère.  Pour l'heure, sa priorité était de rassurer Philippe. Se levant à son tour, Alix s'approcha de lui en répondant doucement:

-  Vous avez raison, cela ne me regarde point. Je vous en parlais, car la conversation a mené naturellement   à ce sujet et peut-être voulais-je que vous en sachiez un peu plus sur moi. Que vous voulez ou non, cette sombre période de ma vie fait parti de moi, mais détrompez-vous, je n'ai commis aucun déboire...enfin, c'est une autre triste histoire que j'éviterais de parler aujourd'hui. J'ai déjà par trop assombris cette promenade. J'en suis désolée.


Disant cela, elle eut un regard sincèrement peiné, tout en posant sa main délicate sur le torse large du Marquis. Cette fois, ce n'était pas une caresse sensuelle, mais bien un geste de réconfort. Plongeant dans cette mer devenue foncée par l'émotion, le sourire d'Alix revint, rassurant et très tendre.
 

-Je veux simplement que vous sachiez, Philippe, que je serais là pour vous si vous avez besoin de réconfort, de soutien ou de conseils. Bien sûr, si vous voulez toujours de moi...Dit-elle d'un murmure en s'approchant un peu plus son visage du sien, sans pour autant jouer l'audacieuse de leur première rencontre. 

Bien qu'ils étaient seuls, à tout moment, quelqu'un pouvait surgir  et elle ne voulait pas qu'on les surprenne en flagrant délit d'adultère. D'ailleurs, son grand chapeau, plus encombrant qu'autre chose, lui imposait une distance, ce qui l'empêcha d'accrocher le nez de ce bel Apollon blessé dans sa fierté. Ses yeux verts se perdirent un long instant dans les siens en attente de sa réponse.
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Ven 24 Aoû - 12:40

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Alix et Philippe

Sur la défensive, touché dans son ego et son orgueil masculin, Philippe ne semblait pas prêt à partager ces déboires avec Alix, ni même à les accepter d'ailleurs. On appelait cela un déni de réalité. Mouvement de recul, verbe soupçonneuse, Philippe tentait inconsciemment de s'extraire des mailles du filet soigneusement tissées par la maître espionne. Face à une telle réaction, il fallait réagir vite et surtout subtilement pour la demoiselle de Saint-Aignan. Alors, avec la plus infime douceur qu'il soit, la belle blonde se releva et tenta d'assagir son précieux Apollon. Avec art et manière, elle exprima alors sa confusion à son endroit, prétextant que ses intentions n'étaient autres que de lui confier son passé douloureux sans avoir un seul instant penser que cette conversation prendrait une tournure si sombre.

Alix de Saint-Aignan acheva alors son intervention en venant poser sur le torse de Philippe une paume rassurante, comme le ferait un cavalier sur l'encolure de sa monture qui exprimerait tout stress apparent. Le regard sincère et peiné qu'elle lui adressa par la même occasion semblait alors achever la chimie de sa tentative de reconquête du territoire adverse. Du Plessis restait alors certes silencieux mais, il ne semblait à présent plus enclin à écourter son entrevue avec l'espionne. Une première étape couronnée de succès pour Alix qui ne désirez nullement s'arrêter en si bon chemin. Ainsi, lorsqu'elle approcha son visage du sien, à distance encore respectable pour ne pas créer la moindre ambiguïté ,chez toute personne extérieur à la scène qui se serait retrouver là à les épier, Philippe poussa un long et discret soupir de soulagement aux dires de ce qu'il espérait toujours posséder comme "maîtresse". Relevant lentement son regard azur qu'il posa timidement sur Alix, le Marquis ne pouvez pas se résigner à la voir le fuir.

- ... Je le désir toujours Alix. Mais je ne crois guère avoir besoin de quelques soutiens que ce soit...

Menti-t-il maladroitement. La fierté de l'homme ! Une faiblesse qui ne datait pas d'hier et était inscrit dans leur gêne. Ce mythe du "sexe faible" que représentait la femme était toujours bien encré dans la société et ces dernières en faisait finalement un avantage dans certaines situations. Mais il était évident, à en voir l'attitude peut assuré de Philippe, que la blonde avait réussit son oeuvre. Elle avait glisser la graine du doute et il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle germe, s'épanouisse avant qu'elle ne sorte du terreau de l'esprit du mondain. Là, Alix saurait nourrir cette plante et l'entretenir pour ses propres desseins, assurément.

Noyant son regard dans le sien, Philippe brûlait d'une flamme ardente, d'un désir d'embrasser avec fougue cette jeune femme qui s'était ouvert à lui, lui avait fait partager ses maux, seulement, les bords d'un chapeau l'en empêchèrent, son contact avec son front lui rappelant alors soudainement de garder une distance de convenance. Désireux de garder cette relation secrète, il adressa finalement un sourire entendu à la demoiselle, car ce n'était ni le lieu ni le moment de laisser exploser ses pulsions.

- Oublions tout cela et occupons-nous l'esprit. Le parc est vaste, peut être aimeriez-vous me faire découvrir quelques lieux insolites ? Je me plierais à votre bon vouloir, à moins que vous ne deviez être rappeler par quelques obligations ?

Il espérait que non. Allait-elle vouloir trouver plus de discrétion ou tout simplement retrouver la Cours du Roi en pleine promenade ? Le choix lui appartenait alors qu'elle venait enfin de poser les premiers jalons de son projet où du Plessis jouerait un pion acquis à sa cause.
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Sam 25 Aoû - 22:27

Le bassin d'Apollon

Alix et Philippe
- ... Je le désir toujours Alix. Mais je ne crois guère avoir besoin de quelques soutiens que ce soit... Mentit-il avec une maladresse adorable. 

En cet instant,il avait perdu son arrogance et son regard céruléen était timide, ce qui fit fondre le cœur de l'espionne. Il n'y a rien de plus désirable et craquant qu'un homme qui venait de perdre ses moyens et se montrait en quelque sorte vulnérable.  Son sourire espiègle revint, Alix osa demandé taquine:

-Ah... même pas du réconfort? 

Bien sûr donner du réconfort ne se résumait pas seulement à un baisé sur la joue, il devait s'en douter. Le regard émeraude de la belle se fit aussi dévorant, tous deux brûlaient de s'embrasser et de s'offrir l'un à l'autre, mais malheureusement, ce n'était pas encore le temps ni l'endroit. Enterrant la hache de guerre, le Marquis dit alors: 

- Oublions tout cela et occupons-nous l'esprit. Le parc est vaste, peut être aimeriez-vous me faire découvrir quelques lieux insolites ? Je me plierais à votre bon vouloir, à moins que vous ne deviez être rappeler par quelques obligations ?

À ces nombreux choix,une étincelle amusée brilla dans ses yeux limpides. Toute tension disparut, afin celles qui concernant la colère et la méfiance, ils pouvaient à nouveau retrouver leur précédente complicité. Sa gaieté revenue,la jeune femme s'éloigna  un peu du noble tout en portant son index sur ses lèvres pulpeuses, faisant mine de réfléchir. D'un chuchotement, elle dit songeuse:

- Hum...ai-je d'autres obligations que de m'offrir à vous dans un des lieux insolites de ma connaissance? C'est une excellente question...voyons voir...
 

Levant un sourcil, elle le taquina à nouveau en s'amusant à allonger sa réflexion, tout en soutenant ses yeux bleus presque suppliant. Soudain, son sourit s'élargit,  la rendant radieuse et irrésistible. Jouant de son pouvoir de séduction, Alix porta ses mains à ses hanches sensuelles en répondant :

-À bien y penser, je n'ai aucune autre obligation pour cet après-midi. Quelle chance que vous avez, Marquis! Il est rare que je suis à ce point disponible...(bien évidemment, elle avait annulé tous ses rendez-vous pour ce moment privilégié.) Reste à trouver l'endroit idéale, mais j'ai ma petite idée...

Retrouvant son air énigmatique, Alix s'approcha à nouveau de lui et elle vint glissée son bras sous le sien. L'invitant à continuer leur marche, l'espionne souffla à son oreille:

-J'espère que vous aimez la forêt, car c'est là que nous nous rendons. Le jardin n'est pas assez à découvert pour ce que j'ai en tête. 

Dieu qu'elle aimait joué avec l'imagination érotique des hommes! Cela lui arracha un petit rire, puis feignant une brève indifférence, elle  détourna son attention sur les arbustes magnifiquement bien taillés, le sourire aux lèvres. Oui, les jardins du roi étaient splendides,  mais en plein jour, il était impossible de se cacher derrière un buisson sans se faire surprendre. Ne voulant pas risqué un quelconque scandale, Alix avait opté pour le vaste bois entourant le palais. Tout autour de grandes haies l'ornaient et les jardiniers y avaient créer des élégantes arches végétales menant à cette forêt domaniale. La chasse n'étant pas à l'ordre du jour, la cour se dirigeait à l'opposer, les amants allaient donc pouvoir se savourer l'un et l'autre en toute intimité. 

Enfin, après une marche silencieuse, chargée d'une tension nouvelle et exquise, la jeune femme pénétra en premier dans ce royaume naturel qui était bien plus à son goût. Elle aimait la nature sauvage et simple, ce qui était pour elle la plus grande richesse existante. Or, un peu plus loin, la jeune femme connaissait un étang et c'était là qu'elle voulait amené le noble.  C'était un lieu quasi féerique  où le sol était moelleux de mousses vertes et il y faisait frais, chose indispensable durant des ébats passionnés. À cette pensée,  Alix sentit  ses joues rougirent et voulant cacher son trouble, elle baissa   la tête pour enlever son grand chapeau, dévoilant ainsi sa chevelure dorée et sa nuque délicate.  Dans cette nature, Alix faisait pensée à une nymphe des bois envoûtant tout humain qui osait se perdre dans ces ballades forestières. Elle releva alors la tête et elle plongea dans le regard limpide de Philippe. En cet instant, elle ignora quelle eau était la plus claire, celle des yeux de l'homme qui la contemplait ou celle de l'étang qu'ils voyaient au loin.

-Nous y sommes...souffla-t-elle en serrant un peu son chapeau, signe d'une certaine nervosité. Oui, soudain, l'espionne était nerveuse, car Philippe lui faisait trop d'effet et elle savait que s'offrir à lui allait déclencher une passion ardente et incontrôlable.  Malheureusement, il était trop tard pour reculer...
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Dim 26 Aoû - 11:11

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Alix et Philippe

Alix en eu rapidement fini de terrasser tout esprit craintif chez le bel Apollon qui lui faisait face. Toujours aussi habile dans la verbe, elle passait aisément d'une solennellité à la taquinerie celon les réactions de sa noble cible. Elle avait aussi ce pouvoir, ce talent irresistible qui forçait à lui succomber. Car oui, ce sourire espiègle faisait parti de ses atouts. Philippe semblait donc retrouver son calme et par l'attitude de la demoiselle de Saint-Aignan, tout poétait à croire qu'il ne doutait plus de sa sincérité.

L'incident clôturé, les deux amants étaient en quête d'un autre cadre pour poursuivre leur entrevue. Espiègle,  charmeuse, énigmatique, forçant l'attirance par ce savant jeu de séduction, l'Alix offrait à monsieur du Plessis sa totale disponibilité pour les heures à venir avant de l'entraîner par le bras loin de ce ban de pierre qui avait fait naître quelques complications dans leur relation naissante. L'espionne ne manquait pas d'inspiration et souffla au sulfureux Marquis la promesse d'un cadre idyllique.

- Si j'aime ? Vous parlez à un adepte de la chasse à courre...

Déclara-t-Il avec une pointe de sarcasme avant que le duo ne s'éloigne, contemplant les derniers hectomètres de jardin avant de franchir les frontières des bois bordant le Palais et ses jardins. Mais qu'avait la plantureuse blonde en tête ? Il était certain qu'elle nourrissait par ses énigmatiques intentions les fantasmes de son interlocuteur. Tout portait à croire que la demoiselle de Saint-Aignan désirait asseoir plus encore leur relation officieuse.

S'enfonçant dans le bois, hors de la sécurité toute relative du domaine royale et de ses curieux qui pouvaient laisser yeux et oreilles vagabonder au gré du vent, les amants arpentait les lieux abondamment verdoyant, dans un silence pesant. Tout comme Alix, le beau brun sentait une tension certaine s'approprié tout son corps, comme s'il se trouvait nerveux avant de passer un concours. C'était d'autant plus étrange car en matière de luxure, il n'avait rarement remis en doute ses talents. Seulement, la demoiselle de Saint-Aignan était bien différente de ses autres conquêtes et c'était à la fois palpitant et stressant.

Apercevant furtivement les joues de la belle prendre une teinte bien rosée, Philippe se garda de l’interpeller par crainte de la mettre mal à l'aise et ce ne fut qu'aux abords du fameux étang que le silence fut rompu par la jeune femme. Un brève remarque et puis plus rien... Philippe qui avait le regard tourné vers ce splendide panorama, détourna soudainement son attention pour le poser sur sa complice. Son chapeau à large bord avant quitté le haut de son crâne et elle était si désirable qu'il aurait volontiers sauter sur sa nuque pour la dévorer de milles baisés. Mais son regard fut porté finalement plus bas, s'intéressant à cette main qui tenait fermement et plus que de raison son chapeau.

- Êtes vous nerveuse?

Retirant son couvre chef qu'il déposa avec amusement sur le haut de la tignasse dorée, il cherchait à détendre l'atmosphère l'espace d'un instant, volant ensuite la main libre d'Alix pour l'entraîner plus en avant dans cette forme d'enclave naturelle.

- C'est somptueux.

Trouvant rapidement un coin tranquille à l'orée du bois qui bordait une discrète plage de galets, il attrapa soudainement la taille de sa partenaire de promenade, attirant cette dernière dos contre un arbre dont certaines branches venaient flirter avec la surface de l'eau.

- Auriez-vous encore peur du grand méchant loup ?

Dit-il soudainement alors qu'il effeuillait du bout de ses lèvres le devant du corset d'Alix, dégustant ces prémisses de poitrines tandis que l'une de ses main palpait le balcon de chair, l'autre la maintenant fermement à la taille. Loin des curieux, le couple illégitime pouvait donc s'adonner à la luxure. Brûlant d'un désir retenue jusque là, le Marquis ne manqua pas l'occasion de lancer cette première offensive qu'il espérait suivie par la demoiselle.

- Je suis... follement ivre de vous.

Reussit-il à dire alors que son visage était occupé en pleine poitrine de cette dernière.

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Lun 27 Aoû - 22:33

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Alix et Philippe
- Êtes vous nerveuse? 
-Oui...je veux dire non! Non, je ne suis pas nerveuse.Du tout.  Mentit-Alix un peu maladroitement , elle s'en maudit intérieurement.

 Depuis le début, la jeune femme avait su gardé un contrôle exemplaire et c'était comme si en cet instant, elle était redevenue une pucelle inexpérimentée. Empathique à sa façon, le Marquis déposa alors son couvre-chef sur sa tête, ce qui la fit rire et la détendit par la même occasion. Elle ne connaissait pas cette facette rieuse de Philippe, mais cela lui plaisait beaucoup. Elle fut alors soulagée qu'il daigne marché encore un peu, longeant l’étang, admirant cette environnement digne des contes de fée.

- C'est somptueux.
-Oui, je trouve aussi. C'est l'un de mes endroits préférés, je tenais à vous le faire découvrir. Répondit Alix qui dévoilait une nouvelle un secret à elle.

 Peut-être parce que à quelque part, elle se sentait bien à ses côtés, même si elle trouvait ce sentiment insensé. Comment se sentir bien en compagnie d'un homme qui était passionné par toutes les femmes? Il était étrange qu'elle n'éprouve aucune jalousie ni désir de possession. Peut-être parce qu'elle même était volage et n'étant pas amoureuse, elle pouvait en toute liberté savourer chaque instant avec ses amants, sans vouloir les garder pour elle-seule. C'était en vérité une de ses plus grandes qualités, mais avec Alix, les hommes jaloux devaient passés leur chemin, car elle ne pouvait être fidèle, autant par profession que par valeur personnelle.  Bien sûr, elle n'en dit mot à Philippe afin de ne pas gâcher cet instant de volupté durant lequel elle sentait déjà la flamme du désir la submerger. Silencieuse, son regard vert se fit langoureux et elle se prit à dévorer le corps musclé qui était si proche du sien. De tous les hommes de sa connaissance, et à qui elle s'était offerte, Philippe était réellement le plus désirable, et c'était une des raisons de sa nervosité. Celle-ci s'éclipsa alors bien vite quand elle se retrouva contre un arbre tandis que le Marquis effeuilla de ses lèvres son corset. Il ui demanda alors si elle avait peur du grand méchant loup.

-Devrais-je ? Souffla-t-elle d'un soupire, le laissant à son gré explorer ses seins. Le cœur de la jeune femme se mit alors à battre la chamane, d'un gémissement de plaisir, elle renversa sa tête contre l'écorce rude et d'une main, elle vint caressée la perruque du noble que souffla:

- Je suis... follement ivre de vous. 
-Et moi...de vous...Avoua-t-elle à demi mot, les yeux mi-clos,  son intimité humide comme jamais, brûlant d'un désir irradiant.

 Elle avait tout simplement l'impression que son coeur allait éclaté, et ce n'était que le début des prémisses...Seigneur, cet homme allait causer sa perte! Malgré que sa conscience lui criait de le repousser, elle n'en fit rien, bien au contraire, Alix prit le visage de son amant entre ses mains et elle l'embrassa avec passion. Entremêlant sa langue à la sienne, elle en profitant pour enlever sa fameuse perruque et elle prit plaisir à glisser ses doigts dans sa véritable chevelure brune. Elle voulut alors appuyer l'une de ses jambes sur la cuisse forte, afin de lui donner accès à sa féminité et qu'il l'use comme bon lui semble, mais voilà la robe était si encombrante qu'elle se sentit coincée. Reprenant son souffle, Alix éloigna ses lèvres des siennes en soufflant mi-courroucée, mi-railleuse:

-Je déteste les robes...D'un petit rictus, elle appuya sa tête contre l'arbre, le contemplant du regard, et provocante, elle vint caressée l'intimité plus dure du noble en se mordant sensuellement la lèvre inférieure.


- Je vous envie d'avoir un simple pantalon...
Sur ce dire, elle l'embrassa avec ardeur, le mordillant légèrement pour le taquiner, tout en continuer à l'exciter en caressant son intimité. Quant à elle, Alix voulait qu'il la possède. Tous ses sens étaient en feu, ses cuisses et son entrecuisse brûlait, c'était insoutenable. Sur ses lèvres, elle souffla suppliante:

-Philippe...prenez-moi...maintenant...
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Jeu 30 Aoû - 10:40

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Alix et Philippe


Nerveuse ? Tout portait à croire qu'elle l'était au vu de sa maladresse à répondre clairement à son bel Apollon. Elle ne dégageait plus cette assurance à toute épreuve, seulement, Philippe ne désirait pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle commençait à l'être. Alors, lui vint cette idée de de déposer son chapeau sur son crâne ce qui eut pour conséquence de détendre l'atmosphère en la faisant naturellement sourire face à ce geste. Se faisant, les amants reprirent leur balade autour de l'étang, le Marquis exprimant sans détour son émerveillement face à ce cadre si atypique. Alix tenait à faire découvrir ce petit coin de paradis à son amant, gage qu'elle se sentait bien en sa compagnie et qu'elle s'ouvrait à des confidences. Ce couple officieux qui n'exprimait pas le moindre sentiment amoureux semblait détaché de toute responsabilité, de toute fidélité l'un envers l'autre et si ni l'un ni l'autre ne l'avouait, cela semblait leur être profitable.

Le sulfureux Marquis se décida finalement à trouver un coin de verdure pour laisser s'exprimer son ardant désir pour la belle blonde. Il ne pouvait plus longtemps rester sur la réserve, l'appel de la chair était devenu bien trop forte et tout portait à croire dans la nervosité apparente d'Alix qu'elle était également dans un état d'esprit similaire au sien. Ainsi, la plaquant contre un arbre, il laissa son corps parler, cueillant poitrine et hanche de ses mains affamées tandis qu'il détricotait les lacets du corset de sa conquête. L'ivresse semblait d'un commun accord, rien ne semblait s'opposer à une certaine délivrant des sens. Sentant alors une main lui parcourir sa brune crinière, le mondain semblait bien décider à présent à trousser la demoiselle de Saint-Aignan. Seulement, voilà que sa robe semblait la gêner dans ses avances qu'elle lui adressa, plongeant son regard dans le sien, le bellâtre lui adressa à sourire de chevalier en armes sur le point de terrasser l'ennemi.

Son regard s'inclina, le portant jusqu'à son entre-jambe que la demoiselle semblait chercher à posséder d'une main caressant. S'en mordillant les lèvres, il releva le menton pour admirer sa comparse se mordre elle aussi les lèvres, comme impatiente de la suite de leur péripéties intimes. Sans avoir eut le temps de répliquer, il se vit contraint à être dévorer d'un baiser ardant, sa complice réclamant dans un souffle de braise qu'il la possède. Oh, il allait la prendre, c'était un faite. Se dégageant alors de l'étreinte de ses lèvres, il retira le lacet du corset pour laisser la généreuse poitrine respirer à l'air libre avant de s'attaquer à la problématique des tissus. Retirant prestement sa ceinture, son pantalon vint choir à ses pied avant que ses mains exploratrice ne viennent retrousser les pans de la robe d'Alix. Retroussant ses jupons, les longues jambes, ses splendides cuisses enfin dévoilé, il répliqua enfin suavement.

- Je vais vous montrer ce qu'est un bon cavalier montant la plus belle des jument que la France puisse compter en ses terres et par delà les Frontières!

Sur ces mots, le Marquis frotta délicieusement son bassin à celui de la demoiselle de Saint-Aignan toute disposée à recevoir le Saint-Graal. Ainsi, si glaive de chair vint délicieusement apprivoiser l’abricot intime de sa sulfureuse partenaire avant d'en prendre possession. S'exécutant à d'ample et lent mouvement de reins, Philippe secouait sensuellement sa partenaire qui devait ressentir l'inconfort de l'écorce dans son dos. Alors, prenant les devant, ses larges mains vinrent saisir sa croupe pour ainsi la tenir à bout de bras et lui éviter un certain inconfort. Se faisant, ses mouvements de hanches s'intensifièrent tandis qu'il dégustait du bout des lèvres chaque pointe de chair qui s'érigeait toutes dure devant son minois d'éternel séducteur.
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Jeu 30 Aoû - 18:45

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Alix et Philippe
Une jument???? Bon, elle comprenait qu'il avait voulu lui faire un compliment sur sa beauté, mais tout de même...Cette comparaison un brin outrageante lui fit comprendre pourquoi elle ne tomberait jamais amoureuse de Philippe. Il était par trop...macho! Un peu plus et elle faillit refroidir sous ses caresses qui devenaient de plus en plus intimes et lubriques. Heureusement pour le noble, Alix avait du mordant et elle ne baissa pas les armes pour si peu. Décidant de lui rendre la pareille sur cette métaphore, elle répliqua langoureuse:


-C'est plutôt moi l'experte cavalière qui chevauche un étalon par trop sulfureux!


L'espionne pouffa un peu de rire puis son rire se transforma à un gémissement de plaisir quand elle sentit le pieux de chair caressée sa féminité. Naturellement, elle se prit à mouvoir son bassin au sien tout en couinant et en haletant, ses mains se serrèrent un peu plus autour du cou auquel elle se s'agrippait. Indifférente à l'écorce rude qui frôlait son dos de soie, la jeune femme embarqua dans une vague de plaisir des plus intenses et elle sentit des étincelles ardentes envahir ses veines quand enfin le noble daigna entrer en elle de mouvements de reins lents et amples. Il prit alors sa croupe pour la soulever dans ses bras, tandis qu'il reprit la dégustation des seins exposés à sa vue. La sueur au front, Alix ferma les yeux et elle renversa sa tête par en arrière.

-Oh...Phi...Philippe...oui...oui...

N'y tenant plus, elle accota sa joue contre le sommet de la tête du séducteur et elle se laissa entièrement posséder. Disons que la position ne lui permettait d'embarquer dans le rythme ardent et extrêmement sensuelle de son amant. En cet instant, elle lui appartenait et elle était totalement à la merci de cet assaut à la fois animal et divin. Seigneur...elle en avait connu des amants, mais celui-ci l'excitait comme jamais. Enflammée, elle lécha le jugulaire et taquine, elle vint  le mordre légèrement afin de calmer le plaisir intense que l'homme lui procurait. 


Déjà, elle sentit le paroxysme du plaisir l'envahir, sûrement dû à son obsession pour le noble, dont les fantasmes concernant le Marquis l'avait frémir au beau milieu de la nuit. Elle ignorait si c'était le cas de Philippe, mais à la manière qu'il la prenait, il semblait vouloir la déguster comme un fruit qu'il avait longtemps désiré. Soudain, elle sentit une chaleur irradiante et intense submergée son bas ventre ainsi que ses cuisses, signe que la jouissance approchait...Un orgasme foudroyant la fit se crisper, elle se cambra brusquement par en arrière, telle une sirène sortant de l'eau; c'était si délectable qu'elle poussa un long crie, profond et un peu rauque. Comme en transe, elle resta un instant ainsi savourant toutes les sensations merveilleuses que son corps vivait, puis tous ses muscles se détendirent et elle se laissa choir dans les bras de l'homme qui termina d'emboîter les hanches au sienne. Sa peau perlant de sueur, le souffle court et des mèches blondes collant à son front, Alix se sentait comme une poupée de chiffon comblé. D'un long soupir, elle releva son regard émeraude      pour dévisager Philippe et après un baisé plus tendre, elle vint se noyer dans la mer claire de ses yeux.  D'un beau sourire, elle murmura alors sur ses lèvres charnues:


-C'était notre première fois...je n'ose imaginé qu'est-ce que sera la suite....je risque de mourir de plaisir...


 C'était vrai, elle avait rarement prit autant de plaisir à s'ébattre dans les bras d'un homme, en pleine nature. À présent, elle espérait juste que Philippe n'était pas du genre à partir tout de suite après avoir obtenu ce qu'il voulait, mais à la manière qu'il l'avait possédé, elle en doutait fortement. Non, la journée n'était pas encore terminée et elle désirait encore revivre d'autres aventures passionnelles et lubriques avec lui.
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Lun 3 Sep - 15:59

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Alix et Philippe
Malhabile ou provocateur ? Philippe avait comparé la demoiselle à la jument et ne s'en sentait nullement complexé. A fleur de peau, il vivait l'instant avec passion et démesure autant dans la verbe que dans les actes, troussant sans vergogne ce bijou rare qu'il souhaitait s'accaparer. Jouteuse invétérée, elle lui donna la réplique, pouffant de rire avant d'être gagnée par des gémissements qui semblaient satisfaire le marquis qui intérieurement se disait cela en ces termes. * Oui taisez-vous très chère et prenez votre dû*. Heureusement, il tut son arrogance, sa fierté de mâle dominant. Le couple se noyait alors dans la découvertes des plaisirs, des sens, de cette liberté de profiter de l'autre sans la moindre conséquence. En rûte, Philippe semblait se surpasser, cherchant la symbiose parfaite de leurs corps entrelacés, flattant par intermittence la croupe et les cuisses d'Alix, ne quittant le confort de sa poitrine que pour gémir et frissonner.

Mais voilà, c'était bien la demoiselle de Saint-Aignan qui contrôlait cet ébat, maîtrisant le tempo que lui imposait son étalon. Le bassin d'Apollon agissait avec une telle frénésie qu'elle dû le calmer par moment pour ne pas le voir gagner cette guerre des milles plaisirs trop hâtivement. Alix savait y faire, domptant en quelque sorte les pulsions du mondain. Désirée depuis bien trop longtemps par monsieur du Plessis, ce dernière la comparait dans son attitude affamé à un fruit défendu qu'enfin il pouvait déguster et il n'en perdait aucune saveur à en constater cette manière assez particulière qu'il avait à en apprécier chaque seconde. car oui, ses mains, ses lèvres, son déhanché, semblaient à la fois précis et passionnés. Puis, la flamme atteint son paroxysme alors que tout deux suintait de tous les pores de leur peau. l'odeur musquée d'un coté, le fruité de l'autre. Sentant sa partenaire se cambrer, il sut... elle atteignait son Nirvana et elle l'entraînait dans son sillage. Crispée, l'ensemble de ses muscles se bandèrent, incitant l'Apollon à donner ses derniers coups de butoir pour atteindre lui aussi le plaisir suprême, sa virilité délicieusement étranglée au plus profond de l'abricot de chair de sa complice de promenade. Lorsqu'elle se détendit, put-elle sans doute sentir un fluide l'envahir, une sensation chaude et douce.

S'étreignant, les deux amants se fixèrent droit dans les yeux, Philippe joignant son souffle chaud et apaisé à celui d'Alix alors que son bas ventre semblait prit de quelques dernières traces, vestiges de spasmes, gage qu'il achevait son oeuvre. Mourir de plaisir ? A ces mots, le beau brun lui offrit un léger sourire à la commissure de ses lèvres avant de la porter à bout de bras jusqu'à un tapis de lichen où il déposa sa charmante cueillette du jour, s'allongeant tout contre elle en la gratifiant de doux baisé et de caresses qui se transformaient en massage venant dessiner chacun des contours de ce corps de déesse.

- J'en conclu que tu me propose un second chapitre a ce délicieux corps à corps.

Annonça-t-il taquin en venant mordille l'un de ces lobe d'oreille. En totale béatitude, il semblait heureux et serein, comme tout homme après un ébat aussi réussi. Se collant contre sa partenaire, il semblait évident qu'elle l'avait conquis et qu'il s'était aventurer sur un chemin de non retour. Elle le tenait par le plaisir de la chair sans qu'il puisse s'imaginer un seul instant ses desseins. Puis soudain entre deux baisés, il rajouta.

- Vous me ferez découvrir la lionne qui se cache en vous. Ma peau en porte des traces des plus.... voraces. Je désirs que notre relation soit... atypique et pimentée. Après tout... vous êtes source d'inspiration.

Il semblait désirer l'originalité avec son amante, un gage d'intérêt sur le long terme, une assurance pour Alix d'entretenir l'intérêt de ce point dans sa quête de faire tomber son ennemi.
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Jeu 6 Sep - 23:29

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Alix et Philippe
- J'en conclu que tu me propose un second chapitre a ce délicieux corps à corps.

Venant de l'allonger tendrement sur un tapis de lichen confortable, la jeune femme s'apprêta à répliquer narquoise, mais elle se fit interrompre par son amant qui vint lui mordiller son lobe d'oreille droit. Les joues roses, Alix gloussa de rire,tout en tentant de l'éloigner un peu d'elle, question de se remettre de leur torride ébat, mais l'homme l'embrassa à nouveau, totalement conquis. Intérieurement, Alix était à la fois très satisfaite et émue qu'il soit resté auprès d'elle, à savourer cet instant des plus agréables. C'est alors qu'entre deux baisés, il dit:

- Vous me ferez découvrir la lionne qui se cache en vous. Ma peau en porte des traces des plus.... voraces. Je désirs que notre relation soit... atypique et pimentée. Après tout... vous êtes source d'inspiration.

Un étincelle indéfinissable fit briller le regard émeraude qui le dévisageait, l'ourlet de ses lèvres sensuelles s'élargis pour laisser place un magnifique sourire de victoire. Oh, Philippe allait sûrement comprendre autre chose de cette ravissante expression qui illuminait le visage de sa conquête, mais pour Alix, c'était un gage de réussite. Elle avait l'envoûter pour qu'il propose une aventure à long terme et elle était bien décidé à alimenter le feu entre eux jusqu'à temps qu'elle obtienne ce qu'elle voulait. D'un silence, s'amusant comme toujours à le faire languir, même après s'être offerte, l'espion se lova contre lui et elle vint l'embrasser sensuellement, ses doigts fins caressèrent une marque sur le cou de Philippe, là où elle l'avait mordu. 

-Une source d'inspiration? Je suis donc ta muse du plaisir? Souffla-t-elle en détachant sa bouche de la sienne, le regard langoureux. Et dites-moi, monseigneur, quels sont vos fantasmes les plus atypiques? 

Sur cette question,  la belle blonde s'allongea sur le dos et elle vint s'étirer légèrement afin de mettre en faveur sa superbe poitrine. Ceci-fait, l'une de ses jambes vint caresser le mollet galbé du noble et sa main fine fit de même, mais avec l'un de ses seins. Provocante, elle se perdit dans le regard limpide tout en murmurant extrêmement aguicheuse:

-Dites...je tiens à vous comblez le plus longtemps possible...

Cette simple phrase était signifiait qu'elle acceptait une telle relation adultère, basé sur le plaisir charnel, vorace et animal. Un plaisir qu'il ne pouvait retrouvé dans la couche de sa femme...Bien entendu, Alix allait s'arranger que leur relation s'approfondisse suffisamment afin qu'elle devienne aussi sa confidente, mais pour l'heure, elle continuait à tisser solidement sa toile séductrice autour de son amant. 
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Mar 18 Sep - 11:15

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Alix et Philippe

Les deux jeunes gens se remettaient de leur torride ébats sur ce tapis de lichen. Un peintre aurait pu saisir cette scène pour en faire indéniablement un chef-d'oeuvre. Toujours est-il que les mots du Marquis semblaient affecter la demoiselle de Saint-Aignan et dans le bon sens du terme. Il était conquis et la voilà sur le point de crier victoire. Dans sa toile, du Plessis ne pouvait plus s'en défaire et réclamait de s'y emmêler plus encore. le regard langoureux, Alix s'osa donc à le questionner sur son rôle et elle voyait juste, très juste. Acquiesçant en la dévorant d'un regard de braise il lui concéda volontiers.

- Je le crois... j'en suis même convaincu. Tu es ma Muse.

La la seconde question, elle se lova sur le tapis de verdure, s'étirant, ce qui la rendait plus séduisante encore. Se pinçant la lèvre inférieur, Philippe s'installa sur le flanc, s'accordant au sol son regard toujours irradié, envoûté par la demoiselle de Saint-Aignan. Désireuse de le combler le plus longtemps qu'il puisse être possible, le Marquis se décida à lui répondre sans réellement lui répondre, à la manière typique d'un politicien.

- Tenez-moi en haleine par votre créativité, votre lubricité, vos pêchers mignons. Je ne désir qu'être votre disciple, quelqu’en soit le contexte, quelqu'en soit le vice qui en découlerait. Je souhaite être votre "expérience", vous l'alchimiste de la luxure.

Qu'il parlait bien ce mondain ! Et le message qu'il faisait passer semblait très clair, il se mettait à l'entière disposition des désirs et fantasmes de la demoiselle, rien de plus rien de moins. Il y avait entre eux une telle alchimie justement qu'il semblait convaincu d'être en total accords avec les moindres désirs de la belle blonde. Tout avait été si limpide entre eux, leur jeu les avait amené à créer cette osmose parfaite dans la luxure. Elle ne pouvait pas passer devant une telle aubaine, surtout avec les plans qu'elle nourrissait sous couvert de sa profession des plus officieuse qui l'avait amener là où elle était pour faire tomber la tête d'un autre homme.
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Lun 24 Sep - 20:35

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Alix et Philippe


- Tenez-moi en haleine par votre créativité, votre lubricité, vos pêchers mignons. Je ne désir qu'être votre disciple, quelqu’en soit le contexte, quelqu'en soit le vice qui en découlerait. Je souhaite être votre "expérience", vous l'alchimiste de la luxure.


Par ces belles paroles, la jeune femme eut un sourire ravi, et une satisfaction des plus profondes. Non seulement qu'elle avait réussi à l'envoûté, mais à présent, il était près à se plier à ses moindres désirs. Mais où était donc passé le séducteur dominant, ce loup vorace qu'il l'aurait prise contre un mur comme vulgaire servante?  C'était indéniable, cette aventure l'avant changé, enfin concernant son attitude avec Alix. La jeune femme s'apprêta à lui répondre, mais soudain des voix se firent entendre au loin. Promptement, elle se releva le coeur battant, tandis que les inconnus se dirigèrent vers le direction. Oh non...

Jetant un regard nerveux à Philippe, elle prit rapidement  le bas de sa jupe pour se couvrir et sans plus d'hésitation, Alix alla se cacher derrière un buisson, attirant avec elle son amant. Bref, l'harmonie parfaite et sensuelle réunissant ces deux adultères fut brisée par l'arrivée de deux hommes, un noble, le Baron Adrien de Biron et un inconnu vêtu de noir.. Se croyant seul, le noble murmura suffisamment fort pour que l'espionne entende:

- Êtes-vous certain que cela va fonctionner?
-Absolument. L'inconnu vêtu de noir regarda aux alentours et d'un air rassuré, il sortit une fiole au liquide transparent. Mettez-en sur son mouchoir et il mourra dans les deux qui suivront. Personne ne pourra soupçonner un empoisonnement, les symptômes sont par trop naturel. 
-C'est parfait...parfait...Souffla le Baron en lui tendant une bourse que l'homme, sûrement un herboriste, prit. D'un sourire, ils eurent un air attendu puis ils s'éclipsèrent aussi rapidement qu'ils étaient apparus. 

Comme c'était ironique...sans le vouloir, ces deux bougres venaient de dévoiler leur complot d'empoisonnement devant Alix, qui n'était nulle autre que l'espionne de la Reynie, chargée d'enquêter sur des telles affaires. Son sang avait fait un tour quand elle avait entendu leur conversation et maintenant, sa priorité n'était plus de copuler avec le Marquis, mais bien, d'aller avertir son employeur. Inconsciemment, elle avait posé la main sur le bras de son amant, question qu'il reste immobile. Sans le savoir, il était à présent un parfait témoin pour l'espionne, sans oublier son propre témoignage. Croisant son regard bleu, Alix mit son index sur ses lèvres de vermeilles, lui indiquant un silence absolue jusqu'à tant que les deux hommes aient complètement disparu de leur vue. Après un long silence, la jeune femme se releva lentement, tenant toujours sa robe à moitié d'effet contre elle, son attention se tourna vers le sentier. Il n'y avait plus personne, elle put respirée... 

-Je dois  y aller...souffla-t-elle pour elle-même. Se rappelant que Philippe était à ses côtés, elle prit un air confus en avouant: ce qu'ils ont dit m'a bouleversé... 

Le vent souffla légèrement lui arrachant un frisson de froid. Détourna son regard, elle essaya tant bien que mal d'enfiler sa robe, tout en réfléchissant à ses arguments si Philippe voulait  tout de suite prévenir la police. À bien y penser, si le lieutenant de la Reynie venait à interroger Philippe, celui-ci serait immédiatement qu'Alix était allé le prévenir. Alors, aussi bien...

-En fait...je...je crois que nous devons prévenir la police...Souffla-t-elle en croisant ses lagons azurées...mais pas n'importe qui. L'affaire est trop grave pour être ébruité à un quelconque milicien. 
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