Pardonnez-moi, je cherche à me rendre dans les jardins, le roi y organise ce soir une fête superbe mais avec tous ces déménagements, je suis totalement perdue quelque soit le lieu où je me trouve ! Pourriez-vous m'aider mon cher ? L'homme en simple habit du peuple se retourna pour faire face à Claude de Maricourt. Une femme exquise de ce qu'il pouvait en juger. Il s'approcha d'elle, afficha un léger sourire et porta l'une de ses mains pour y déposer un baise main. Il se releva ensuite et planta son regard dans celui de la dame de Cour. "Mais très certainement Madame de Maricourt. Mais vous accepteriez-vous d'être ainsi accompagner d'un simple homme du peuple ?" Claude de Maricourt pouffa derrière son éventail. Gilliam Lagardère marquait le premier point. Il lui montrait sa connaissance des moeurs et des règles de la Cour, à elle désormais d'agir selon ses propres envies. Merci ! Je ne saurais vous exprimer toute ma reconnaissance. Mais, vous qui m'êtes d'une aide si précieuse, saurez-vous me dire où je puis trouver quelqu'un capable de m'aider dans une affaire délicate ? Gabriel de La Reynie s'est montré si zélé qu'il nous a assurément privé de certains services que ces diables pouvaient nous rendre. "Monsieur de La Reynie n'a fait qu'obéir aux ordres de sa Majesté Madame." répondit une première fois Gilliam qui devait se maîtriser pour ne pas que la belle sentent son trop plein d'affection pour le roi. Comment pouvait-elle comprendre ? Lui, il connait Louis mieux que personne pour lui avoir enseigner l'art de se battre et de mener batailles. "Si vous chercher des hommes, vous n'avez qu'à vous rendre dans certains quartiers de Paris. Monsieur de La Reynie n'a probablement pas arrêter tout ces vaux rien." lui assura Gilliam sur un ton aimable. Puis il ajouta. "Mais je vous recommande chaudement de ne point vous y rendre seule. Mais ceci n'est la parole qu'un simple homme du peuple." D'ailleurs, en parlant de service, vous me semblez des plus agréables... Peut-être pourriez-vous m'en rendre un ? D'un geste aimable mais ferme, l'ancien Comte de Lagardère retira de sa joue la main de Madame Claude de Maricourt."Madame il n'est pas séant que vous vous montriez aussi proche d'u homme que vous ne connaissez pas. Pensez donc à votre réputation je vous en conjure. Les rumeurs vont bon train à la Cour de notre roi et je serai fort triste que vous soyez l'objet de la prochaine." Gilliam devait se montrer prudent. Il était ici comme une ombre, suivant souvent la jeune Mademoiselle Corneille lorsqu'elle était de passage. Et si les délices de la Cour étaient propice à l’endormissement des âmes et des esprits comme le souhaitait en parti sa Majesté, il n'en oubliait pas pour autant ses objectifs : faire payer un jour ou l'autre Nevers.