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 Vivre au XVIIème siècle

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Dim 8 Oct - 16:57

Vivre au XVIIème siècle

à la cour des miracles

L’organisation de la société

On distingue différentes classes à la société dont chacune vous est présentée en détail dans une annexe qui lui est propre : la noblesse, la bourgeoisie et le bas peuple que regroupe la roture, mais aussi les miséreux qui vivent de larcins et peuplent à Paris la cour des miracles. Il y a également les soldats aux ordres du roi, qui peuvent provenir de la noblesse comme de la roture.

Une autre part importante de la société est le clergé. Il se divise en deux groupes : le haut clergé constitué des évêques et archevêques qui se retrouveront sur le forum dans le groupe de la noblesse, ainsi que le bas clergé désignant les prêtres et vicaires de paroisses qui se retrouveront sur le forum dans le groupe de la roture. On distingue clergé séculier, c'est à dire les religieux vivant parmi les autres, et le clergé régulier, c'est à dire les religieux vivant en communauté dans des couvents et des monastères. Les membres du clergé régulier ne sont pas jouables sur le forum du fait de leur environnement particulièrement fermé qui ne leur permet pas de communiquer avec les autres personnages.

La religion

Sous Louis XIV, la France est essentiellement chrétienne. L’Eglise et l’Etat sont étroitement liés ce qui leur confère un pouvoir quasi-total sur le peuple. Louis XIV est hostile aux protestants (alors appelés huguenots) et luttera contre eux tout au long de son règne. En 1667, l'Edit de Nantes signé par Henri IV est toujours en vigueur et offre une certaine protection aux huguenots dont la garantie de pouvoir pratiquer leur religion en paix et le respect de leurs lieux de cultes existants. Cependant, Louis XIV interdit tout ce qui n'est pas mentionné par l'Edit : les mariages entre catholiques et huguenots sont prohibés, les temples construits depuis la signature de l'Edit sont détruits, les enterrements protestants ne peuvent avoir lieu que pendant la nuit... Les personnalités protestantes sont très fortement encouragées à se convertir au catholicisme, une prime de 6 livres est offerte pour chaque conversion. Malgré son hostilité envers les huguenots, en 1667, la stratégie du roi est toujours d'éradiquer la religion protestante par la douceur et la modération. L'athéisme est plutôt rare et dangereux, il doit donc être tu.

La condition féminine

A cette époque, la femme est encore considérée comme le sexe faible et reste toute sa vie sous l’autorité d’un homme (père, frère, mari…), quel que soit son rang social. Même au sein de la religion, elles sont soumises à l’autorité des hommes du clergé.  Les femmes sont cantonnées à des rôles d’épouse et de mère : chez les nobles il faut transmettre le nom et l’histoire familiale à un héritier (mâle de préférence), tandis que les femmes du tiers état cumulent des rôles de travailleuse, ménagère et génitrice. Pour ces femmes, un rare moment de liberté est celui où elles vendent leurs produits : elles ne sont pas accompagnée de leur tuteur masculin et peuvent profiter de la vie citadine. Les femmes bénéficiant d’un titre de noblesse ne sont pas mieux loties et si elles reçoivent traditionnellement une éducation artistique (musique, lettres…), elles n’ont aucun pouvoir de décision. Le statut de veuve est le seul leur garantissant une certaine liberté. L'âge de mariage est relativement tardif, environ 25 ans chez les femmes contre 27 chez les hommes, à l'exception de la noblesse où le mariage est préconisé un peu plus tôt.
Pour autant, bien que passée sous silence, l’influence des femmes est grande. A la cour, les épouses mais surtout les maîtresses, femmes de l’ombre, peuvent se montrer de redoutables manipulatrices. Quoique rares, des femmes de lettres ou des femmes soldats se démarquent de leurs congénères et jouent un rôle souvent anonyme mais important dans la société. Dans les plus basses classes sociales, voyantes, sorcières, saltimbanques et prostituées sont au centre de la vie sociale et génèrent de très importants revenus.

L'enfance

Au XVIIème siècle, la place de l'enfant dans la société est bien différente de celle qu'on lui accorde aujourd'hui. Tout d'abord, la mortalité infantile est encore élevée et il est donc recommandé de ne pas trop s'attacher aux enfants qui sont susceptibles de mourir avant leur quatrième année. Il est d'ailleurs courant de donner à un enfant le prénom de son aîné décédé, plutôt comme une protection que comme un remplacement. Pour les théoriciens religieux, l'enfant est un être vil et abject, témoin du péché originel, et tous les penseurs s'accordent pour dire que la mère ne doit pas témoigner trop d'amour à son enfant ce qui est considéré comme une faute morale : une mère qui manifeste de l'amour à son enfant est considérée comme une mauvaise mère, on parle d'un "amour de singe". Cependant, dans la seconde moitié du XVIIème siècle, on commence à reconnaître à l'enfant une certaine innocence, à le voir comme un ange mais aussi à parler de "l'âge bête" : l'enfant est vu comme un animal à dresser, adulte miniature à conditionner. Des pensions et établissements d'éducation fleurissent donc. Les abandons pour cause de misère ou d'illégitimité sont cependant toujours nombreux : environ 500 enfants par an sont recueillis par les hôpitaux. Souvent, un petit billet était épinglé sur les langes de l'enfant abandonné, montrant l'espoir des parents que l'enfant survive. Cependant, les enfants mis en nourrice mouraient deux fois plus.
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