Il y a deux certitudes inexorable en ce monde. Tu vas naitre un jour et plus tard tu vas crever. Ce que tu fais entre temps c'est ton problème. J'ai tué mon premier homme à huit ans, enfin homme c'était en fait un copain à moi,
il ne l'était plus lorsque sa cervelle décorait les pavés de Paris. Pourquoi je l'ai tué, je ne m'en rappelle plus, là n'est pas la question, c'est ce jour-là que mon père me considéra comme un homme. Ma mère,
je l'ai tuée en venant au monde, d'après mon père mais je ne la considère pas comme ma première victime sachant qu'au final je ne l'ai pas voulu. J'ai été élevé par une des maitresses de mon père. Mon père lui, c'était un sacré bonhomme. à la tête d'un groupe de bohémien il était un fidèle du Grand Coësre.
Un homme emplis de violence, un homme rude. Il semble que je lui ressemble mais le premier qui me dit ça en face je décore l'entrée de mon repère avec sa tête. Il n'y a pas pire insulte pour moi de voir à travers moi Sergio dit le monstre. Il a tué des fils désobéissants, violé des filles trop jolies et s'il ne m'a pas tué à l'adolescence c'est uniquement parce que je savais me défendre, trop bien et que j'étais né fort.
J'ai toujours eu une carrure impressionnante. Même enfant j'était un solide. Avec le recule il est probable que le Monstre avait peur du traqueur.

Traqueur, voilà le surnom que l'on me donna dans la rue, pourquoi, simplement parce que depuis mes huit ans j'avais pris un certain plaisir à tuer et il se trouve que ce genre de services rapporte gros à Paris.J'ai donc écopé d'une certaine réputation. "Donne un nom au traqueur, n'importe qui, cette personne mourra,
il la trouvera et la tuera." C'est vrai, j'aime chasser mes proies avec le temps j'éprouve une plaisir sadique à ce qu'elles sachent par avance que je vais venir pour elles. Sauf pour les enfants. Généralement pour eux, je fait sa vite et proprement afin qu'ils n'ai ni le temps d'avoir peur ni de se rendre compte.

J'avais dix-sept ans lorsque j'ai été témoin du viol de ma demi soeur de  treize ans par mon père. Cela m'a tout bonnement répugné et dans un excès de colère je l'ai tué. Je ne cautionne pas le viol. En prenant la place de mon père dont le corps était encore chaud, je fis juré fidélité à ses hommes. C'est ainsi que je suis devenu chef de ma propre bande, à la différence de mon père en revanche je ne baise pas le cul du Grand Coësre. Je l'exècre, nous les maudits, la racaille n'avons pas besoin de chef et je ne veux devoir des compte à personne !

Ma demi soeur, Sarah qu'elle s'appelait, je l'ai épousé, j'ai aussi épousé une autre fille de la bande Jena.
Toutes deux m'ont donné des enfants Sarah, donna en premier la vie à des frère jumeaux Enzo et Diego.
Elle mourut après cela de la fièvre puerpérale elle avait à peine quatorze ans. Jena, j'ai appris à l'aimé avec les années, elle me donna une fille, Belladone qu'elle a voulu l'appeler. Ma Jena, c'était une danseuse des rues et voleuse. L'an dernier, elle se fit attraper pour avoir volé un bijou. je n'ai pas été averti assez tôt et ma Jena mourut seule entre les mains de cette merdaille de justice parisienne. J'ai certes massacré les exécuteurs, cela ne me libéra pas de ma peine de l'avoir perdu ni même de changea quoi que se soit au final.

J'ai l'avantage d'avoir appris par mes propre moyen à lire, en tant que chef d'un groupe de bohémien c'est toujours utile. Je n'ai aucune pitié pour les représentants de l'ordre de Paris, ni pour la haute société  de cette ville. Paris appartient aux démunis et quoi qu'ils fassent dans leurs grands salons nous gagnerons toujours les rues.